Pour des individus comme Me Harouna Toureh, la crise du Nord est l’ultime occasion d’assouvir leurs ambitions ministérielles. Et tous les prétextes sont avancés par eux pour être dans les bonnes grâces du président de la République surtout qu’un remaniement est annoncé pour très bientôt.
Notre politicien, reconverti patriote pour accéder au gouvernement, n’a trouvé rien de mieux que de s’attaquer à la presse lors d’une énième conférence de presse qu’il a animée. La raison de l’ire de Me Toureh ? La couverture par la presse du point de presse du secrétaire général de l’ONU, Hervé Ladsous.
Le pauvre avocat, qui se demande quelle école de journalisme nous a formés, oubliait que ses bobards sont portés à la connaissance du public malien par ces mêmes journalistes auprès de qui il court jour et nuit allant jusqu’à leur faire des propositions indécentes.
Après sa pathétique sortie de mardi, on lui demande tout bonnement de coller la paix à la presse et de continuer à courir après l’hypothétique poste de ministre pour lequel il est prêt à vendre son âme au diable. Pouah !
DAK