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© aBamako.com par A S
Patrouille de la MINUSMA à Tombouctou Tombouctou, le 11 Mai 2015, la MINUSMA a procédé aux patrouilles à Tombouctou |
Selon des sources dignes de foi, ce sont certains chauffeurs, reconnus comme ‘’touaregs locaux’’ engagés par la MINUSMA qui seraient en connivence avec des poseurs d’engins explosifs.
Selon les informations qui nous sont parvenues les casques bleus étaient étonnés de constater que les chauffeurs qui leur apportaient à manger circulent sans jamais être inquiétés. Jamais un véhicule conduit par ces jeunes natifs du milieu n’a sauté sur une mine, ni à l’aller, ni au retour. Par contre, ceux transportant les soldats de la paix sautent tout le temps sur des mines. Cette énigme était intelligemment entretenue, au point de tourmenter les responsables des mouvements et le sommet du commandement onusien, qui travaillent avec Barkhane. Mais, tout fini par se savoir, dit-on.
C’est ainsi que les soldats onusiens ont décidé eux mêmes de percer le mystère. Ils ont coincé un chauffeur, qui leur a vendu la mèche.
Selon le ‘’mouchoir’’, les mines sont enlevées au moment du ravitaillement. C’est à dire que lorsqu’ils arrivent, ils enlèvent les mines pour apporter à manger aux soldats. Au retour, ils piègent les passages pour empêcher les militaires onusiens de circuler librement pour apporter leur assistance à la population. De temps à autre, ils utilisent les véhicules piégés pour frapper des grands coups, une manière de détourner l’attention des soldats de la paix, cantonnés de fait.
A signaler que ce sont les tchadiens qui ont payé le plus lourd tribut de cette forme lâche d’attaque perpétrée contre les soldats de la paix.
La raison est simple, la présence en nombre des militaires tchadiens constitue un danger pour les ennemis, étant donné que les hommes d’Idriss Deby ont donné la preuve de leur pugnacité dans le combat. Mais aussi à cause du fait, que très tôt ils ont été les premiers à découvrir la complicité de la France avec le MNLA. Par fini, ils ont souhaité le départ de cette force, qui avait même fait ses valises, avant de décider à rester pour mener à bon échéant leur mission.
Mohamed A. Diakité
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