Le Centre International des Conférences de Bamako (CICB) a abrité, les 24 et 25 Mai 2015, la tenue des assises du 5ème Congrès ordinaire de l’ADEMA – PASJ (Parti Africain pour la Solidarité et la Justice) sous la présidence du président du Comité Exécutif sortant, Pr. Dioncounda Traoré, en présence des cadres du parti et des délégués de sections venus des régions et du district de Bamako et des représentants des partis amis et frères notamment, l’international socialiste Sénégalais, l’ASMA, FARE, RPM, UM-RDA, RDS, APEM Malico, UFD, URD, MPR, Miria, CODEM, PDES, Sadi et CD. Le choix d’un nouveau président pour diriger le CE du parti a suscité beaucoup de controverses jusqu’au moment où nous mettons sous presse cet article, le lundi tard dans la nuit à 00 heure 13 mn. Les tractations étaient encore en cours pour faire le choix d’un nouveau bureau.
5ème Congrès ordinaire de l’ADEMA – PASJ :
Pr. Dioncounda Traoré
Dans son allocution à l’ouverture des travaux, le président sortant, Dioncounda Traoré a relevé que le présent congrès se tient à un moment décisif de l’histoire de l’humanité où le monde est engagé dans une lutte sans merci entre le progrès et l’obscurantisme. En effet, dira-t-il, en tant que membre de l’international socialiste : « nous devons militer pour une autre planète sécuritaire économique et financière entre justice de tolérance et de fraternité ». A ce titre, il a indiqué qu’en prélude aux assises de ce congrès, le CE du parti a mis en place deux commissions de travail : la commission de relecture des textes du parti et la commission d’organisation du Congrès. Et d’ajouter qu’il pense que la taille du CE doit être réduite de 23 à 33 membres au lieu de 80 membres et la création d’un nouvel organe qui est le comité central qui se réunira une fois par an pour valider, corriger ou initier les actions du CE. Il sera composé d’un représentant de chacune des sections, d’un représentant des structures régionales, des chefs éventuelles des institutions, le président et le vice-président du CE, le secrétaire général, le secrétaire administratif et le secrétaire à l’organisation. Il a invité les congressistes au respect des valeurs fondamentales du parti qui sont entre autres le travail et la discipline, le respect de l’autre et surtout la solidarité et la justice. Selon lui, le parti a connu une parade lors des élections passées non seulement sur le plan individuel mais aussi au niveau des textes qui ont été souvent malmenés et souvent adaptés au besoin du moment : « c’est pourquoi ce 5ème congrès s’inscrit notamment sous le signe du retour de nos valeurs fondamentales, du retour de notre projet revue et corrigé à la lumière de l’expérience appliquée, de trouver les meilleures solutions aux problèmes de notre pays et définir les positions du parti conformément aux principes qui devraient s’inscrire sous le signe de la transformation de la quantité en qualité. Ce qui est indispensable aujourd’hui » « Je suis convaincu que ce congrès sera suivi de l’introspection et la correction pour le commencement du renouveau de la refondation en vue d’aller vers plus d’efficacité et de cohésion » a-t-il dit. Avant de présenter son adieu aux militants du parti en tant que président du CE.
Moussa Dagnoko