Devant tant d'horreurs débitées sur son compte, on attend qu'IBK porte plainte contre Mediapart pour diffamation. En attendant, faites-vous vous-même une idée en lisant l'article dans son intégralité. Que cet article sorte maintenant n'est sans doute pas un hasard... Pour les plus pressés, quelques extraits.
"Michel Tomi, exilé depuis plusieurs décennies en Afrique,... a bâti avec son groupe Kabi un empire autour des jeux, puis de l’immobilier, puis de l’aviation, puis de tout ce qui est juteux. Au Cameroun, au Gabon, au Mali. Le tout sous le regard longtemps bienveillant de la France, de sa police et de ses services secrets. Les temps ont, semble-t-il, changé... Même s’il est actuellement protégé pénalement par son statut de chef d’État, le président du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, est bel et bien dans le radar des policiers et de la justice française,
...Tomi se met en quatre pour satisfaire les moindres désirs des présidents. Il est leur homme. Leur tiroir-caisse. Le facilitateur pour leur rendre la vie plus douce, à tous points de vue... En contrepartie, il a le champ libre pour faire prospérer ses affaires sur le continent. Pour justifier ces faveurs, l’homme d’affaires préfère revendiquer un lien de nature « familiale » avec Keita ... [Sacrée famille, quels crimes ne commettrons-nous pas en ton nom !]
...Alors que le Mali est classé parmi les pays les plus pauvres du monde en plus de connaître la guerre et le terrorisme, les écoutes Tomi dans lesquelles apparaît IBK montrent un président malien obsédé par la satisfaction de ses besoins dispendieux... [Pays le plus pauvre du monde, président obsédé par la satisfaction de ses besoins dispendieux: y a t-il une relation de cause à effet ? Terrible le regard de l'autre, n'est-ce pas, qui refuse de chausser les mêmes lunettes que nous].
... Beaucoup de conversations entre Tomi et IBK tournent également autour de l’aviation de luxe. D’abord au sujet d’un jet privé Bombardier Global Express, propriété du groupe de Michel Tomi, que la présidence malienne loue pour un million d’euros « alors même que l’État malien semble disposer d’un avion présidentiel », s’étonnent les enquêteurs de l’Office anti-corruption dans un rapport de synthèse de mars 2014...
... Les policiers soulignent d’ailleurs dans le même rapport de synthèse «l’influence» de Tomi exercée sur IBK, de telle sorte que quand deux ministres du gouvernement malien s’opposent à l’achat de l’avion pour des raisons de bonne gestion, « Michel Tomi en est informé et contacte immédiatement le président malien, lui demandant d’appeler ses ministres ». « Le soir même, le président malien prend attache avec Tomi pour l’informer qu’il a contacté son ministre de l’économie et que la signature de la vente de l’avion ne pose aucun problème », notent, sidérés, les enquêteurs. [Il n'y a pas qu'eux qui sont sidérés: sans voix et les bras qui tombent]
... Le “parrain des parrains” va même jusqu’à s’occuper des films qui doivent être téléchargés dans l’I-Pad du président malien. La liste qu’il dicte à l’un de ses obligés, lors d’une conversation téléphonique du 8 février, à 14 h 26, parle d’elle-même : « Les trois “Parrains”, “Les Affranchis”, “Ultimo Padrino”, mets la série “Corleone”, elle est belle, mets-lui la série – elle est pas très belle – “Mafiosa”, sur la Corse. Ça va lui plaire. » Cela ne s’invente pas...[Le pays est à feu et à sang, ce n'est pas un bon film de télé réalité çà ?].
On ne sait où on va, mais on y va, la fleur au fusil, les oreilles explosées par les chants des griottes qui n'en finissent pas de s'enrichir aux cérémonies qui ne faiblissent pas, le pillage de nos ressources augmentant en proportion pour financer ce tape à l'œil social en trompe l'œil.
Bon week-end à tous ou plutôt bonnes cérémonies. Chantez et dansez pour encourager vos frères et sœurs qui tentent de résister seuls là-haut.
AHD
« Que dit le CODE DU TRAVAIL »
DU CONTENU ET DU VISA DU CONTRAT DE TRAVAIL
Nous vous parlions dans la précédente parution, de certaines conditions de validité du contrat de travail. Ainsi, nous avons vu que l’écrit était une condition sinequanon d’existence du contrat à durée déterminée (CDD) alors qu’il n’en était pas une pour le contrat à durée indéterminée (CDI) sauf pour les contrats visés à l’article L. 26 du Code du Travail. Il s’agit des CDI nécessitant, du fait de l’employeur, l’installation des travailleurs hors de la localité où ils résident au moment de la conclusion du contrat, et ceux des travailleurs étrangers.
D’autres conditions complémentaires de validité du contrat existent et vous seront dévoilées dans les lignes qui suivront.
C’est ainsi que les contrats pour lesquels l’écrit est obligatoire, doivent être rédigés en langue française, établis en quatre exemplaires et comporter les mentions prévues à l’article L. 27 du Code du Travail.
Ces mentions sont :
- les nom, prénoms ou raison sociale et adresse de l’employeur ;
- les nom, prénoms, sexe, date et lieu de naissance, filiation, résidence, profession et nationalité du travailleur ;
- la nature et la durée du contrat ;
- l’emploi à tenir et le lieu d’exécution du contrat ;
- la catégorie professionnelle du travailleur, son salaire et ses accessoires de salaire ;
- la durée des congés et leur lieu de jouissance ;
- les clauses particulières éventuelles convenues entre les deux parties ;
- la référence aux textes législatifs, réglementaires, conventionnels et autres ;
- les parties prévues pour la signature de l’employeur et du travailleur ;
- la partie prévue pour le visa de l’inspecteur du travail du ressort ou de celui du Directeur National du Travail si le travailleur est étranger.
Une fois le contrat élaboré par l’employeur, celui-ci le soumet à la lecture et à la signature du travailleur. Ce dernier doit faire l’objet d’un examen médical d’aptitude au travail envisagé avant l’embauchage ou au plus tard avant l’expiration de la période d’essai qui suit l’embauchage (Article 43 du Code de Prévoyance Sociale). Une fiche médicale de visite doit être jointe au contrat ou à défaut, le Médecin doit certifier au bas du contrat l’aptitude du travailleur.
Le dépôt du contrat à l’Inspection du Travail pour visa est la dernière étape de la procédure. Le contrat sera visé s’il est constaté conforme aux dispositions légales, réglementaires et conventionnelles. L’employeur doit remettre une copie du contrat au travailleur.
Barou kolotigui