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© Présidence de CI par DR
Cérémonie de signature de l`accord de paix d`Alger Bamako, le 15 mai 2015 au CICB. Le Gouvernement malien et les groupes rebelles du nord ont procédé en présence de nombreux chefs d`Etats africains et de la médiation internationale à la signature du document de paix issu du processus d`Alger. |
Des milliers de Maliens ont marché mardi à Bamako pour soutenir l'Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d'Alger qui a été signé le 15 mai, a constaté un correspondant de Xinhua.
Cet accord paraphé par le gouvernement malien, la communauté internationale et l'ensemble des groupes armés, n'a pas été signé par la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, rebelle), composée du MNLA, du HCUA et du MAA.
Evoquant les raisons de cette manifestation, le président de la Coordination des associations et organisations de la société civile, Dr Adama Traoré, a indiqué que l'organisation de cette marche pacifique "s'inscrit dans le cadre de l'appropriation de l' accord". "C'est pour dire que le plus important reste à faire", a- t-il ajouté, estimant à 200.000 le nombre de manifestants.
La marche qui a duré environ deux heures, a pris fin à la Place de l'Indépendance où les manifestants ont été accueillis par des notabilités de Bamako, des responsables de partis politiques et le ministre malien de la Reconstruction nationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed.
Au nom du président malien Ibrahim Boubacar Kéïta et du gouvernement, le ministre a remercié les manifestants pour leur initiative qui "prouve l'attachement de tous les enfants du Mali à l'unité de leur pays".
Il "a lancé un appel à tous (ses) frères qui n'ont pas encore signé l'accord de le signer sans condition et dans les meilleurs délais, afin que nous commencions le processus de réconciliation nationale, le processus de lutte contre le sous-développement qui est le vrai ennemi de notre pays".
"Il s'agit d'une marche à travers laquelle, les Maliens ont laissé parler leur coeur pour soutenir l'accord de paix, le président de la République, le gouvernement et l'ensemble des acteurs qui nous aident à renforcer l'unité de notre pays", a conclu le ministre.
"Vive le Mali un et indivisible", "Nous voulons la paix","Il faut un sursaut national", étaient entre autres slogans que l'on pouvait entendre ou lire sur les pancartes et banderoles.
Fin
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