Le procureur général a décrié le manque de moyens qui entrave la traque des criminels et le fonctionnement de la justice
La Cour d’assises de Bamako tient sa première session ordinaire au titre de l’année en cours. La session s’est ouverte hier à la Cour d’appel à Banankabougou. Au total, deux cents dossiers figurent au rôle de cette session qui va durer un mois.
La cérémonie d’ouverture a débuté par la présentation des 12 assesseurs (dont trois femmes) qui vont officier aux côtés des magistrats professionnels. S’adressant à ces assesseurs, le procureur général de la Cour d’appel, Daniel Téssougué, a rappelé leur rôle durant la session. « Vous êtes tenus de dire la vérité en âme et conscience » sur des faits qui se sont passés en votre absence.
Les accusés qui vont comparaître devant vous à la barre ne sont pas des coupables mais plutôt des présumés coupables. Ils ne sont ni innocents ni coupables. Ils sont présumés », a-t-il précisé aux assesseurs, les appelant à se fier à leur « intime conviction » et à leur « conscience libérée de toute pression de quelle que nature qu’elle soit ». Le procureur général de la Coup d’appel a aussi insisté sur le fait qu’ils ont obligation de garder le secret des délibérations même après la session.
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