Plusieurs milliers de manifestants ont pris d’assaut, mardi, les rues de Bamako pour soutenir l’Accord de paix et de réconciliation nationale signé le 15 mai dernier entre le Gouvernement du Mali et certains groupes armés.
Organisée par des associations et organisations de la société civile, la marche a débuté à la place de la liberté pour s’achever au Monument de l’Indépendance.
«Mali, Mali, Mali» ; «vive le Mali», scandaient de part et d’autre les manifestants, qui ont réaffirmé «leur opposition à toute idée de partition du Mali».
«Le peuple malien a tant souffert. Nous sommes un peuple souverain», soutient ce manifestant, pendant que son collègue estime que «le destin du Mali appartient au peuple malien. C’est à nous de lutter pour obtenir tout ce que nous voulons».
++Unité et mobilisation++ ont été les maîtres-mots de la mobilisation. Une conviction partagée par Oumarou AG Mohamed, président du Haut conseil des collectivités, qui a lancé un appel aux rebelles de la coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) afin qu’ils signent l’Accord de paix «sans condition». Pour ce faire, les marcheurs ont aussi invité la communauté internationale à prendre toutes ses responsabilités, en mettant la pression sur les rebelles de la CMA.