C’est par une séance de bénédictions suivie d’une conférence de presse que les responsables du parti Alliance pour la République (APR) ont célébré le deuxième anniversaire du parti. Anniversaire qu’ils ont placé sous le signe du retour de la paix et la réconciliation nationale, c’était le dimanche 24 mai dernier au siège du parti. C’était également l’occasion pour le Président Oumar I. Touré de faire un tour de l’actualité avec les journalistes.
Après la séance de bénédictions pour la mise en œuvre diligente des accords de paix signés le 15 mai 2015 à Bamako, le Président de l’APR, Oumar Ibrahima Touré, a entretenu les hommes de médias sur la vie de son parti et la position du parti par rapport aux questions brulantes de l’actualité.
Selon lui, l’APR, créée le 24 mai 2013 dans la foulée de l’élection présidentielle à laquelle elle a pris activement part en présentant un candidat, se porte très bien et joue déjà dans la cour des grands. Le parti a participé également aux dernières législatives et en est sorti avec un député élu, et compte dans ses rangs aujourd’hui plus de 200 conseillers municipaux. Le Président Touré soutient que l’APR, en seulement deux ans d’existence, est présente sur l’ensemble du territoire national de Kayes à Kidal. Il enregistre tous les jours des adhésions massives d’hommes et de femmes qui partagent les mêmes valeurs et les mêmes ambitions pour ce pays.
Parlant de l’accord signé le 15 mai dernier, il a indiqué que c’est une bonne base pour les Maliens de pouvoir se parler et régler définitivement leur problème. Oumar Ibrahima est formel que l’accord n’est pas parfait et, d’ailleurs, soutient que personne n’a dit le contraire. Cependant, il urge que l’ensemble du peuple puisse prendre connaissance du contenu de ses accords pour couper court aux rumeurs et faciliter sa mise en œuvre.
Quant au banditisme et à la recrudescence de la violence, le président estime que c’est comme dans les années 1990, où après la signature, les gens ont essayer de profiter des dernières heures du chaos pour piller et voler. Par rapport à l’impartialité de la communauté internationale dans le dossier malien, il ajoutera qu’il ne pense pas que la communauté internationale ait un intérêt à ce que la crise malienne perdure. Car, dit-il, la stabilité de la sous-région dépendra de celle du Mali.
Vivement le 3ème anniversaire.
Harber MAIGA