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4ème anniversaire de la CNAS – Faso Hèrè : Soumana Sako réitère l’opposition de son parti à l’Accord d’Alger
Publié le vendredi 29 mai 2015  |  Le 22 Septembre
BOAD-Mali:
© aBamako.com par Dia
BOAD-Mali: 40 ans d`Intervention-Bilan et Perspective
Bamako,le 11 octobre 2013 à l`hôtel Salam. De 1973 à 2013 : 40 ans d`Intervention au service du développement du Mali; la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) vient de faire le Bilan de ses réalisations.PHOTO: Soumana SAKO: Ancien PM du Mali et President du CNAS-Faso yere




Bien qu’étant signé depuis le 15 mai 2015 par certains acteurs de la grave crise qui secoue le Septentrion de notre pays, le document issu des négociations inter-maliennes d’Alger est loin de faire l’unanimité. Le lundi 25 mai 2015, à la Maison de la presse de Bamako, l’ancien Premier ministre de la Transition de 1992, Dr Soumana Sako, a, une fois de plus, rejeté en bloc ce document, qu’il considère comme étant une menace grave sur la République et la stabilité de la Nation, et appelé IBK a se ressaisir.

Première formation politique à s’opposer publiquement au document de l’Accord d’Alger, la Convention Nationale pour une Afrique Solidaire – Faso Hèrè du Dr Soumana Sako a remis sur le tapis son rejet de l’accord. C’était à la faveur d’une conférence-débat animée en langue nationale bamanan, dans le cadre du 4ème anniversaire du parti.

S’adressant à la presse, le patron de la CNAS-FH, Dr Soumana Sako, a expliqué que le document de l’Accord d’Alger met à mal la République, déstructure les forces armées et de sécurité, en introduisant une approche communautariste et ethniciste de l’action de la sécurité, et porte atteinte à la laïcité du pays, avec l’introduction dans le système judicaire de cadis.

Bref, pour l’ancien Premier ministre, le document viole toutes les lignes rouges sur lesquelles le Président IBK avait pourtant insisté, avec des régions qui sont «des Etats déguisés». «Prenez ces conseil régionaux, qui jouissent de tous les pouvoirs, à l’exception de la monnaie et de la partie diplomatie. Il est dit dans l’accord que les délibérations des conseils sont immédiatement exécutoires. Il n’y a pas de tutelle. Il n’y a rien. On nous propose un système confédéral» a dénoncé le porte-étendard de la CNAS-FH à la dernière présidentielle.

Avant de souligner «nous ne sommes pour la paix, nous ne sommes pas des va-t-en guerre. Nous l’avons démontré hier et nous continuons à le démontrer. Mais nous pensons que la voie empruntée par le Gouvernement, à l’instigation de cette communauté internationale, n’est pas celle de la paix, ce n’est pas la voie de la réconciliation nationale. C’est la voie de la partition du pays. Et nous ne sommes pas d’accord».

Répondant à ceux qui pensent qu’il faut signer cet accord parce que tout le monde est fatigué ou qu’on veut avoir la paix, le Président de la CNAS-FH a déclaré que la stratégie de l’ennemi était de nous avoir à l’usure. Pour ceux qui soutiennent que les opposants à l’accord n’ont pas de solutions alternatives, Soumana Sako renvoie au «Manifeste de la Nation», un document élaboré par son parti auquel plusieurs formations politiques ont adhéré en 2012 et en 2013, en y apposant leurs signatures.

Dans ce document, la CNAS-FH invite le Gouvernement à une appropriation nationale de la crise et à n’admettre aucun groupe armé autour de la table. Bref, dans ce document, le parti de Soumana Sako préconise une approche politique, une approche diplomatique et une approche militaire.

Yaya Samaké
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