On ne peut pas instaurer une bonne gouvernance en mettant de côté la majorité de la population
La mobilisation était grande hier à l’hôtel Salam de Bamako. Ils étaient tous là : autorités politiques, administratives, société civile, partenaires au développement, présidents des institutions de la République pour soutenir les Maliennes dans leur combat pour l’égalité des sexes, la parité genre, pour leur promotion, leur participation à la vie politique et publique et leur autonomisation.
Cette initiative du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en faveur des femmes, baptisée « Musow aw ka waati sera ! « (Femmes, c’est le moment) a donc comblé toutes les attentes. Initiée dans le cadre du projet d’appui au processus électoral, elle permet d’offrir une plateforme d’échanges et de débats aux Maliennes.
C’était à la fois une journée de bilan, de plaidoyer, d’interpellation pour la mobilisation des femmes. Elle était animée par des femmes leaders, politiques, chefs d’entreprise de notre pays et de la sous-région. Elles se sont appuyées sur des conférences, des débats, des témoignages, des expositions et projections documentaires pour mieux porter la voix de la Malienne et de l’Africaine. Le décor a été planté par Mme Traoré Nana Sissako du Groupe pivot droit et citoyenneté, qui parlera au nom de toutes les organisations féminines du pays.
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