En raison de son engagement militant et ses multiples services loyaux rendus au parti à différents niveaux, l’ancien secrétaire général de la section VI ADEMA a été honoré lors du 5e congrès ordinaire des Abeilles. Harouna Cissé, comme c’est de lui qu’il s’agit a eu le privilège de se voir confier le poste de secrétaire aux questions Economiques au sein du Comité Exécutif du parti.
Se trouvant sur un terrain connu l’ancien ministre du développement social sous ATT se dit fier d’avoir eu la confiance et la considération des congressistes.
Le Pouce : Que retenez-vous de ces présentes assises ?
Harouna Cissé : « Pour la grâce de Dieu nous venons de tenir notre cinquième congrès ordinaire dans des conditions difficiles. Mais la raison et l’esprit militant ont prévalu. Vous avez été témoin du rythme des travaux, leur durée, leur intensité. Dans l’union, tout finit bien. La chose s’est faite sur l’essentiel à notre grande satisfaction. Notre parti sortira uni et fort de ces assises. Plus que jamais, notre parti se sentira engagé pour le Mali d’abord et ensuite pour ses propres militants et sympathisants dans la perspective et dans l’application de son projet de société dont la toile de fond est l’idéologie, social démocratique. Nous sommes des socio-démocrates engagés pour le progrès social, pour notre pays et surtout en ces temps qui courent. Nous devons être davantage engagés pour qu’il y ait plus de stabilité au Mali, de sécurité, de progrès et de pardon mutuel entre toutes les filles et tous les fils du pays. Je suis sorti fier et réconforté de ce congrès en croyant davantage à mon parti, à l’engagement mes camarades de l’ADEMA, en m’inscrivant résolument dans la perspective de créer plus de cohésion au sein de notre parti et plus d’unité d’action. Nous estimons que le congrès s’est bien passé. Il a tenu compte de tous les courants. Il est allé dans le consensus. Nous n’avons pas voté. Nous nous sommes parlé entre nous et nous avons trouvé la voie de sortie. Pour nous c’est la voie du salut. Nous avons des camarades de référence qui se sont engagés de tout leur être pour que ces résultats soient. Ils méritent d’être salué par tout le parti et encouragé dans ce qu’il ont eu su réaliser à l’avantage du parti, mais aussi et surtout pour notre pays, qui a besoin d’un parti fort et engagé pour la reconstruction d’un pays pour sa stabilité et sa sécurité ».
Le Pouce : Comment le parti pourra-t-il relever les défis ?
Harouna Cissé :« Le plus dur c’est de s’accepter comme nous sommes. C’est aussi de reconnaître notre intérêt commun et à nous engager tous ensemble dans la même direction. Le plus dur, c’est également le dépassement de soi. Il s’agit de dépasser nos égos et ambitions personnelles pour se consacrer à l’essentiel qui est l’intérêt du groupe et du pays ».
Le Pouce : Peut-on dire que la refondation de l’ADEMA est en marche ?
Harouna Cissé : « Un parti politique comme toute structure, comme toute organisation et tout groupement humain peut être comparé à un corps humain qui a besoin à un moment de faire son bilan de santé pour soigner les dysfonctionnements et rebondir dans le passé qualitativement. Ces assises ont ce rôle essentiel de rééquilibrer le parti et de le recentrer ».
Le Pouce : Quelle lecture faites vous de la taille du CE dont la révision avait été proposée par Dioncounda ?
Harouna Cissé : « La taille n’a pas été beaucoup réduite par rapport au bureau sortant. Au-delà de la taille, l’essentiel que nous recherchons, c’est l’efficacité en tenant compte de tous les facteurs d’équilibre ».
Entretien réalisé par Jean Goïta