Depuis sa nomination à la tête du département de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, Me Mountaga Tall ne cesse d’impressionner l’opinion nationale avec sa rigueur et sa ponctualité. Après un petit moment de recréation, Me Mountaga Tall ne tolère plus les retards dans les réunions et conseils de cabinet de son département. Les retardataires ne savent plus à quel saint se vouer.
On a l’habitude d’entendre que l’image d’un pays ou d’un service est liée à son premier responsable. Si ce dernier donne le bon exemple, il en va de soit que cela ait une répercussion sur l’image du pays ou du service. C’est-à-dire qu’un pays ou un service voyou est sans doute dirigé par un voyou.
Après le Premier-Ministre, Modibo Keita lors de son tout premier conseil de cabinet qui a laissé dehors, les ministres retardataires, c’est au tour du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Me Mountaga Tall de donner le bon exemple en ce sens. Ainsi, à chaque réunion ou conseil ténu sous son égide, il ne s’empêche pas de fermer la porte à double tour, derrière lui. Histoire de ne plus permettre à quelconque retardataire de venir perturber les travaux.
Si la décision du Premier-Ministre, Modibo Keita de ne laisser entrer les Ministres retardataires n’a pas fait l’unanimité au motif qu’il devrait les avertir d’abord au lieu de se mettre à sanctionner immédiatement, le cas du Ministre Tall est loin de cette réalité car ayant donné un temps nécessaire d’avertissement à ses collaborateurs avant de mettre en application son principe.
Désormais, les retardataires qui viennent après le Ministre sont priés d’attendre dehors ou de retourner au bureau ou services rattachés. Et les gardes corps dans le respect de la consigne, sont catégoriques. Une fois le Ministre à l’intérieur de la salle de réunion, ils s’hasardent à laisser personne y pointer le bout du nez. Peu importe son statut. Un retardataire reste un retardataire.
Un acte salutaire du Ministre à encourager au niveau de toutes les autres institutions de la République pour promouvoir l’autorité de l’Etat. Sinon, nombreux de nos cadres portent la montre, mais ne sont jamais à l’heure. Et ceux qui n’en portent pas n’ont jamais du temps.
Modibo Dolo