Dans le classement de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) des pays de forte consommation d’alcool, le Mali est classé troisième d’Afrique avec 2,7% de consommateurs de la population. Un classement qui a soulevé des vagues de mécontentement, notamment de certains leaders religieux comme Chérif Ousmane Madani Haïdara qui pense que «c’est une manière de dénigrer le Mali et les différentes religions».
Ce que l’on oublie, c’est que, outre cette consommation d’alcool- faites un tour dans les bars et maquis de la capitale-, il se passe pire. En effet, de nos jours, des bars poussent à Bamako comme des champignons. Et tout s’y passe : vol, viol, drogue, sexe… On se demande comment certains promoteurs ont pu avoir leur agrément. N’y a-t-il pas une structure pour réglementer la prolifération de ces endroits de «perversion» ?
Pis, le constat est que nombre de maquis et bars n’ont pas de toilettes et livrent leurs clients à un réel danger. Nous passons sous silence ce bar situé en face de l’Office national des transports (ONT). Là, tout se passe sans commentaire ! On défèque dans une cour libre, urine sur le mur de l’ONT… Et quand des clients, avides de «gazelles de nuit», attrapent leur «proie» et rentrent dans la minuscule chambre de passe de ce coin, en voulant se soulager, ils y urinent. Là, le propriétaire des lieux sort ses muscles, oubliant qu’un bar ou un maquis, ce sont d’abord les toilettes, car qui consomme la bière fraîche, a souvent envie de pisser un coup. Alerte : noctambules en danger !
Bruno E. LOMA