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ANTOROLA: L’accord pour la paix et la réconciliation au cœur des échanges
Publié le lundi 1 juin 2015  |  L’Indicateur Renouveau
Situation
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Situation à Kidal: Le premier ministre échange avec l`opinion nationale
Bamako, le 22 mai 2014. Primature. Face à la situation à Kidal, le premier Moussa MARA a rencontré la presse en vue de sensibiliser l`opinion sur la cohésion nationale




L’Alliance pour le mouvement patriotique (Antôrôla) a organisé samedi dernier une conférence-débats à Niaréla sur : "l’accord pour la paix et la réconciliation".
Cette conférence-débat a regroupé plusieurs personnalités, notamment l’ancien Premier ministre Moussa Mara, conférencier du jour, le maire secondaire de Bozola, Binafou Sylla, le président de l’Alliance pour le mouvement patriotique, Mahamadou Niaré, etc.
Elle visait à expliquer le contenu ou du moins certains aspects de l’accord pour la paix et la réconciliation aux militants et aux citoyens du quartier de Niaréla.
Mahamadou Niaré a réaffirmé sa solidarité et sa reconnaissance à toutes les composantes de la médiation qui œuvrent pour la réconciliation et la paix dans notre pays. Il a sollicité le redéploiement sans délai et sans condition de l’administration militaire et civile partout au Mali, y compris Kidal en application des résolutions 2085 et 2100 du Conseil de sécurité des Nations unies.
M. Niaré a invité toutes les forces patriotiques à une large implication dans la recherche d’une paix durable au Mali à travers cet accord. Il a aussi souhaité la mise en place d’un vaste front national pour faire un sursaut national autour de l’accord pour la paix et la réconciliation.
Pour le conférencier Moussa Mara, cet accord n’est pas un accord de partition du pays sinon ceux-là qui refusent de signer l’auraient fait. "C’est un accord pour la paix et la réconciliation nationale. Ceux qui soutiennent, poursuivra-t-il, que cet accord est un accord de partition, la plupart d’entre eux ne l’ont pas lu ou n’ont pas compris son contenu".
A l’en croire, certes cet accord n’est pas parfait, mais il est plus bon que beaucoup d’autres. Il a indiqué que les uns et les autres doivent comprendre que lorsqu’on va dans une négociation, chacune des parties doit faire des concessions et nulle d’entre elle ne pourra avoir satisfaction totale. Pour lui, il serait difficile aujourd’hui de gérer le Mali avec une superficie de plus 1 million km2 à partir de Bamako seule.
La régionalisation permet de développer le pays sinon que la forte centralisation du pays conduit très souvent à des rébellions. Il a invité chacun à lire le contenu de l’accord qui est traduit aujourd’hui dans plusieurs langues nationales.

Ben Dao
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