C'est la toute nouvelle victime de la sale guerre menée par les bandits armés dans le Nord - Mali. Vendredi dernier, selon plusieurs sources, le nommé Mohamadou El Maouloud Ag Mahamadoun a été abattu par balles à Halima, site de déplacés distant de 100 km de la ville de Tombouctou. " Les assassins sont venus en voiture. Ils ont tiré sur mon oncle. Tout le monde a fui.
Tombouctou Nous vivons dans l’insécurité la plus totale « , a témoigné un membre de la famille de la victime/. Depuis cet énième assassinat, c’est le sauve – qui – peut général.
Les organisations internationales rivalisent aujourd’hui sur le nombre réel des réfugiés. Le PAM (Programme Alimentaire Mondiale) estime à environ trente mille (30.000) leur nombre. Le HCR et l’OCHA perlent de quinze mille (15.000) à peu près. Cinque cent (500) autres personnes auraient récemment regagné le Niger, la Mauritanie ou le Burkina Faso.
Cet exorde massif des populations s’expliquerait surtout par le fait de la recrudescence des attaques armées dans certaines localités. Pas plus tard que le vendredi 29 mai, donc, la région de Tombouctou a été endeuillée. Selon des témoignages concordants, un élu local fut froidement tué par balles sur un site de déplacés, à Halima, localité distante de 100 km de la ville de Tombouctou. Le site ne serait pas très loin du cercle de Goundam.
La victime a pour nom : Mohamadoun El Maouloud Ag Mahamadoun. Un membre de sa famille a rapporté ceci » : Les assassins sont venus en voiture. Ils ont tiré sur mon oncle.
Tout le monde a fui. Nous vivons dans l’insécurité totale « . Cet autre assassinat a visiblement semé la panique à Goundam, Tombouctou et environs. D’après divers témoignages, ces villes se videraient de leurs populations. Tout le monde déplore l’absence des forces de protection (FAMA, MINUSMA). Et chacun tente, de par ses moyens, de prendre le large. Les véhicules sont devenus des denrées rares. Et les prix des transports flambent.
B Koné