Institut National de Prévoyance Sociale (INPS) : Le DGA relevé, le DG Bréhima Noumoussa Diallo prépare sa valise !

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Publié le mardi 2 juin 2015 | Le Tjikan

Depuis le départ du directeur général adjoint, Boubacar Sidiki N’Diaye, à l'Institut national de prévoyance sociale (INPS), l'heure n'est plus à la tranquillité depuis une semaine. Et ce vent de panique se justifie par le refus du cabinet d'entériner la proposition de remplacement faite par le directeur général, Bréhima Noumoussa Diallo, en lieu et place du partant. Un signe avant coureur de son départ imminent.
Tous les ingrédients sont réunis pour ouvrir la porte devant le ‘’dégé’’ de l’INPS, Bréhima Noumoussa Diallo. Déjà, dans certains bureaux feutrés le sujet est au centre des débats. Surtout que les deux postes (DG et DGA de l’INPS) seraient dans le viseur du parti au pouvoir (le RPM), qui a déjà les cv peaufinés des deux promus pour mettre en œuvre la politique sociale du ‘’Mandé Mansa’’, le président Ibrahim Boubacar Kéïta. Nos sources rapportent que leur nomination n'attend que le retour du ministre de tutelle d'Alger pour être effective.
Est-il besoin de rappeler que Bréhima Noumoussa Diallo et son adjoint doivent leur nomination à la tête de l’INPS à l'ancien président de la République, Amadou Toumani Touré. Le DGA est connu pour être un baron de l'ex Mouvement Citoyen, devenu plus tard PDES. Est-il besoin de le rappeler, jusqu’en 2002, il trainait sa bosse à la tête de la direction régionale de l’INPS de Gao
C’est donc une véritable mainmise que ces amis d’ATT ont réussi sur tous les organes juteux de cet institut. Avec à la clé, un véritable copinage insurgé en mode de gestion.
C'est pourquoi, presque tous les chefs de service qui ont senti l'odeur du changement commencent à nourrir de véritables inquiétudes. Car, le ‘’bâton d’aveugle’’ levé contre la hiérarchie de l'entreprise aura un effet d'entrainement sur les autres postes. Signalons que dans certains Bureaux, ce changement annoncé est souhaité par beaucoup de cadres. Car, avec le DG actuel, l'INPS s'était installé dans une sorte d'immobilisme. Or, ce n'est pas les moyens qui manquent. Il suffit d'avoir des idées nouvelles pour le remettre sur du bon chemin et permettre à de nombreux jeunes d'avoir de l'emploi et aux travailleurs une meilleure couverture sociale dans les chantiers comme dans les bureaux. Mais, malheureusement l'Inspecteur des finances Sidibé manque cruellement d'idées nouvelles.
Notons que l'INPS est une ‘’boite à sous’’ et si l'on n'y prend garde on tombera dans la routine et dans la facilité. En son sein actuellement c'est plutôt la course à l'argent que l'efficacité dans le cadre du service. Comme le prouve le cas du Président du conseil d'administration sortant, Mamadou Sidibé, non moins président du Conseil national du patronat du Mali (CNPM). Il est actuellement à couteau tiré avec son remplaçant, Yacouba Katilé, secrétaire général de l'Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM).Bien que son mandat de deux ans ait pris fin , il refuse cependant de céder le fauteuil au rentrant.
Affaire à suivre.

Mohamed A. Diakité