Sous l’égide du National democratic institut (Ndi), une quarantaine d’acteurs de la société civile étaient réunis du 31 mars au 1er avril 2015 à l’Ecole de maintien de la paix, Aliou Blondin Bèye de Bamako. C’était dans le cadre d’un atelier d’échanges sur la Réforme du secteur de la sécurité (RSS) au Mali. Les conclusions issues des travaux de ladite rencontre ont fait l’objet d’une conférence de presse tenue vendredi dernier à la Maison de la presse.
Organisée par National democratic institut (Ndi), en collaboration avec la Mission intégrée multidimensionnelle des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), cet atelier a regroupé quarante-quatre (44) participants, y compris les autorités administratives, les chefs traditionnels et religieux, les représentants de la société civile, les associations de jeunes et de femmes ainsi que les médias.
Campant le décor de cette conférence de presse, Mamadou Magassa, coordinateur et président des travaux de l’atelier, a indiqué qu’il visait à amener les organisations de la société civile malienne à s’impliquer davantage dans le processus de la RSS à travers des sessions d’information et par un renforcement de leurs connaissances sur la réforme du secteur de la sécurité, notamment sur les outils et les formes de contrôle citoyen.
À l’en croire, dans les exercices de groupes, les participants étaient invités à discuter sur les politiques de sécurité existantes, le rôle de la société civile dans la RSS. Il s’agissait également d’analyser les forces et les faiblesses de la société civile malienne en ce qui concerne son implication dans le processus, et enfin, de formuler des recommandations pour un plan d’action dans le cadre de la RSS au Mali.
Selon le conférencier, le temps fort de cet atelier a été la présentation de trois communications par trois experts, à savoir le colonel-major Nouhoum Sangaré, l’Inspecteur général Bréhima Diallo et le colonel Bertin Yawe, un officier congolais de la Minusma. Ce dernier a présenté l’expérience vécue en République démocratique du Congo.
À la fin de l’atelier, dans les recommandations, les participants ont demandé d’ouvrir un dialogue avec les institutions en charge de la sécurité pour rétablir la confiance ; de promouvoir la spécialisation des organisations et les soutenir ; de développer un programme de renforcement de capacités par la formation de la population…
Alhousseini TOURE