La démission hier de Sepp Blatter marque un tournant majeur dans le scandale qui a secoué la Fédération internationale. Mais on n’en est certainement pas aux derniers rebondissements
Sepp Blatter a donc jeté l’éponge en démissionnant hier de ses fonctions de président de la FIFA et son successeur sera désigné lors d’un Congrès extraordinaire par lui convoqué. Le désormais ex patron de la FIFA faisait déjà son âge (79 ans) la semaine dernière au congrès de la FIFA.
Pas seulement sur le plan physique ainsi que le montrait la manière précautionneuse dont il s’aventurait sur les marches de la tribune d’honneur. Mais surtout par la tonalité de ses différentes interventions, allocutions et conférence de presse confondues. Face à la tempête qui s’était abattue sur le gouvernement du football mondial et dont les ravages donnent l’impression de devoir s’étendre encore, le président avait choisi la posture du grand-père certes catastrophé, mais qui ne sentait pas responsable, et encore moins coupable de tout ce qui arrivait.
« Je ne peux pas être derrière tout le monde », s’était-il plaint, assimilant ainsi tous les dirigeants et ex dirigeants mis en cause par la justice américaine à de grands enfants incontrôlables qui auraient trompé sa vigilance et joué aux apprentis sorciers. Blatter avait conservé le même ton de patriarche moralisateur pour déplorer tout le mal que ce tumulte causait non seulement à la FIFA elle-même, mais à tous ceux qui aiment le football.
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