Décidément, on n’en finit plus avec les scandales financiers au Mali. Après ce que l’on a connu l’année dernière avec l’achat de l’avion présidentiel et des équipements militaires, la réputation de notre pays est en train d’être de nouveau écornée par une affaire d’importation et de livraison de 40000 tonnes d’engrais « frelatés » aux paysans malgré les mises en garde de laboratoires maliens et français, par le biais de la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT).
Selon les premiers éléments de l’enquête, ouverte lundi, on évoque une grande « magouille » et surtout des centaines de millions de FCFA partagés entre des autorités politiques et syndicales contre qui on espère, pour une fois, comme l’a promis le président IBK, on sera « sans pitié et intraitable », car « c’est une question de santé publique, de morale et d’éthique ».
Des leaders de premier plan du parti présidentiel et des responsables des organisations paysannes auraient été « arrosés ». C’est pourquoi ils en veulent à mort à l’un d’eux, le député élu en Commune VI, Bafotigui Diallo, à l’origine de la mise à jour de ce scandale.
DAK