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Election du président de la Bad : L’Etat n’a pas soutenu Birama Sidibé
Publié le mercredi 3 juin 2015  |  Le Katois
Conférence
© aBamako.com par A.S
Conférence de presse sur la candidature de M. Birama B.SIDIBE
Bamako, le 08 avril 2015. le ministre de la Communication, M. Choguel Maiga a animé une conference de presse sur la candidature de M. Birama SIDIBE à la présidence de la Banque Africaine de Développement.




La diplomatie malienne, saison IBK, vient de connaître un nouveau revers. Pour l’élection d’un nouveau président de la Banque africaine de développement (Bad), tout le monde croyait que le poste était acquis à notre compatriote Birama Sidibé.

BAD LIVE, le candidat malien, Birima Sidibé, en pôle position
Birama SIDIBE
Cette conviction largement partagée était due aux nombreuses sorties de certains responsables de la nation. Mais, le 28 mai dernier, c’est le Nigérian qui a été préféré, élu haut la main. Cuisant échec diplomatique dû à un gouvernement qui n’a rien fait pour soutenir son candidat, là où ailleurs ce sont les chefs d’Etat qui se sont personnellement investis pour assurer la victoire à leur compatriote. Certains présidents étaient présents en Côte d’Ivoire pour la circonstance. Selon plusieurs observateurs, le président de ce pays, Alassane Ouattara, aurait joué un rôle prépondérant dans la disqualification de Birama Sidibé, mettant en œuvre ainsi les nouvelles directives de punition du président IBK qui a malmené la communauté internationale dans son discours du 15 mai. Mais, c’est oublier que le Mali n’en est pas à son premier échec diplomatique. On se rappelle du cas de Fatoumata Nafo qui a échoué à obtenir le poste de Directrice de l’Oms. Et de celui de Dioncounda Traoré qui a vite fait de retirer sa candidature au poste de Secrétaire général de l’Oif, en remplacement de l’imposant Abdou Diouf. Les plus grandes réussites diplomatiques remontent à l’administration ATT avec Alpha Oumar Konaré comme président de la Commission de l’Union africaine, Soumaïla Cissé comme président de la Commission de l’Uemoa, Michel Sidibé comme chef de l’Onu-Sida. Que fera IBK ?



Assemblée nationale

L’absentéisme des applaudisseurs nationaux

C’est connu, les députés maliens se font élire juste pour enrichir leur CV avant de se lancer encore plus dans les affaires, émaillées souvent de trafic d’influence. Mais, ce en quoi ces parlementaires excellent le plus, c’est dans leur incapacité notoire à ne jamais faire de propositions de loi. Chaque fois qu’ils sont amenés à voter, ce sont des projets de loi soumis par le gouvernement et qu’ils votent toujours sans murmure, ni hésitation. Au point de mériter l’appellation très peu flatteuse de caisse d’enregistrement. Par contre, ce que l’institution enregistre très peu, c’est la présence des députés pendant les sessions. Ils sont si souvent que la ministre chargée des relations avec les institutions ne s’est pas privée de le leur dire. À sa suite, des députés de la majorité ont déploré ce comportement peu responsable de leurs semblables plus prompts à se faire remplacer par un bout de papier. Mais une procuration reflète vraiment l’intention de vote de celui qui l’a écrit ?





Concours d’entrée à l’Emia

Le général tricheur et administration népotiste

Depuis l’occupation du Nord du Mali par l’Internationale terroriste suite aux replis stratégiques des forces de défense et de sécurité, le mode de recrutement dans l’armée a été décrié par plusieurs voix, dont celle de l’ancien président, ATT, qui a avoué aux femmes que ce sont elles-mêmes ou leurs époux qui viennent pleurnicher auprès des autorités militaires afin que leurs enfants soient recrutés. Après sa fuite peu glorieuse en terre sénégalaise, les autorités de la transition ont envisagé et commencé à mettre en œuvre la reforme des forces de défense et de sécurité, sur fond de slogans comme une armée républicaine, des soldats qui ont l’amour de la patrie, une armée patriotique, etc. Mais, il semble que ces slogans ne sont utilisés que pour amuser la galerie, car, dans le fond, rien n’a changé. Ainsi, lors du concours d’entrée à l’Ecole militaire interarmes (Emia), le nom du fils d’un général, précédemment ambassadeur du Mali dans un pays de la sous-région, serait apparu miraculeusement dans l’arrêté ministériel alors qu’il n’était pas sur la liste des trois admis du Prytanée militaire transmise au ministère. En fait, entre la direction du Prytanée et le cabinet du ministre, le troisième nom a été biffé et remplacé par celui du général. Informé, le ministre des forces armées aurait annulé son arrêté afin que le vrai admis puisse suivre sa formation à l’Emia. Le général tricheur et les auteurs de ce népotisme seront-ils poursuivis conformément à la loi ?



Configuration politique en vue

Fusion Afd et Apm

L’Alliance des forces démocratiques (Afd) composée de 20 partis et associations regroupés autour de l’Udd de Tiéman Hubert Coulibaly ont tenu, le 30 mai dernier, un séminaire dont l’objectif était d’envisager les possibilités de transformer l’alliance en un grand parti politique afin d’éviter la multiplicité des formations politiques et l’émiettement des forces. En clair, il s’agit de procéder à une fusion dont la stratégie était à l’étude. Dans le même temps, l’Adéma-Pasj et d’autres partis politiques se réclamant de la social-démocratie ne cachent plus leur ambition de créer un grand parti de gauche, les discussions seraient en cours au niveau de l’Alliance pour le Mali (Apm), en vue d’une fusion de ce regroupement de 1o partis politiques, dirigé par Oumar Ibrahima Touré du parti Apr.

Face au mépris dont ils font l’objet de la part du parti présidentiel, le Rpm, largement majoritaire sur la scène politique nationale, les autres sont en train de se réorganiser pour concurrencer l’ogre tisserand. Mais ces responsables politiques, dont la plupart sont des opportunistes de bas étage, pourraient-ils s’entendre dans la désignation de leur direction quand on sait qu’ils ont tous un ego exacerbé et nombriliste ?



Zone minière de Syama

Les gendarmes tirent et blessent

Dans les zones minières, il ne fait pas bon d’être un orpailleur. Les forces de sécurité qui gardent ces lieux sont plutôt à la solde des sociétés minières, suffisamment riches pour leur trouver des permis de tuer. Le vendredi dernier, entre 18h et 19h, des habitants du village de Bananso, localité située à 5 Km de la mine d’or de Syama (commune de Fourou), ont été pris pour cibles par les gendarmes en patrouille. S’il n’y a aucune perte en vie humaine, un jeune homme a été grièvement blessé. Mais il y a pire, car la psychose s’est installée au sein de la population depuis que les forces de désordre ont osé tirer à balle réelle. Il faut rappeler que l’incident du vendredi n’est pas le premier du genre. Le dimanche 11 novembre 2012, c’est toute la commune de Fourou qui s’était révoltée. À l’origine du mécontentement général de la population, la violation, par les responsables de la mine de Syama des accords convenus avec les populations.

Dans un passé plus ou moins récent, des affrontements avaient opposé les habitants de la zone et les forces de sécurité, et avaient fait deux morts parmi la population civile.

Kobada, Sanfara (cercle de Kangaba), Fourou (cercle de Kadiolo) sont des zones minières qui connaissent régulièrement des violences armées entre populations de différents villages ou entre celles-ci et les forces de l’ordre. Les autorités ne doivent-elles pas mettre en œuvre les mesures préconisées depuis des siècles même si ces mines sont devenues leurs vaches laitières ?

Rassemblées par Abdel HAMY
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