IBK, après son élection et avant sa prise de fonction, avait fait un crochet en France dans une commune de la banlieue parisienne du département des Yvelines 78. Il avait alors publiquement humilié l'ex-ambassadeur, un retraité des finances, Boubacar Sidiki Touré.
IBK avait notamment dit qu'il ne travaillerait jamais avec des «ma lan kolo» (traduction possible : va-nu-pieds, sorte de clochard). L'allusion faite à l'ex-ambassadeur était flagrante. En tout cas, beaucoup ont pensé à lui. Les conditions du départ de l'ex-ambassadeur Touré ont confirmé l'animosité entre les deux hommes.
Oui, c’est vrai, l’ex-ambassadeur Boubacar Sidiki Touré était considéré par beaucoup de Maliens de France comme hautain et arrogant. C’est pourquoi, il avait été tant combattu. À l’évidence et à tout point de vue, l’ex-ambassadeur Boubacar Sidiki Touré vaut mieux qu’IBK. Lui au moins n’est et n’a été impliqué dans aucune embauche malhonnête. Mais, celui nommé par IBK est pire autrement. Cheick Mouctary Diarra, cet ancien journaliste retraité de 77 ans, est le prototype même de celui que les hauts dirigeants maliens affectionnent à merveille.
Notre ambassadeur pense que l’histoire est un éternel recommencement. Il croit le monde figé depuis sa jeunesse. Il est d’une servilité moyenâgeuse, d’une docilité canine, d’une obséquiosité lamentable et méprisable. Il est prêt à tout pour plaire à ses chefs, disons à ses dieux. Il a une intelligence aiguë pour satisfaire les desiderata de ses boss, mériter leur confiance. Personnage soumis et domptable. Assurément, quand on est un valet à col blanc, un jour, on le restera à vie.
Magazine Mali Diplomatie
Un Magazine de propagande rétrograde de style soviétique, digne des années 50, malsain, mal ficelé, enfantin et ridicule, ayant comme directeur de publication l’ambassadeur. Comme promis, l’ambassadeur a créé ce Magazine. Pour défendre la position malienne sur le Nord, ce n’est pas ce genre de chiffons qui compte en France. Malheureusement. En France, il faut être excellent débatteur et faire le tour des plateaux télés. Donc, connaître son sujet. Ce n’est pas évident. En toute modestie et humilité, ni à l’ambassade, ni au consulat, encore moins à l’Unesco, nous ne voyons personne de capable d’aller tout simplement expliquer aux Français de façon contradictoire, avec un rebelle, l’accord pour la paix. S’il y a un, qu’il se manifeste à présent ou qu’il se taise à jamais. L’avènement de ce tract de magazine est juste un nouveau tuyau pour traire le Mali.
Ce machin gratuit, ne pouvait être que gratuit. Nul ne l’achèterait. Il est juste un ramassis des communiqués et autres comptes-rendus officiels de la République du Mali. Mais, pour son impression et sa conception, il faut nécessairement passer des contrats. Des occasions de sortie d’argent. Toute la motivation est là. Manœuvre dolosive. Inimaginable. République bananière oblige. Pour un pays en crise, il y a mieux à faire. Notre ambassadeur aura certainement de quoi préparer sa retraite. Pardon, celles de ses petits-fils. Après les soins gratuits, l’argent facile.
Mali diplomatie est un condensé de photos illustratives, comme s’il s’adressait à des gamins. Pour qui, des photos poussent à la lecture. Ouille. Débilité ou quoi ? Le top et le tout Paris s’en moquent.
Mali diplomatie est d’une vingtaine de pages. Du papier de très haute qualité, mieux que les magazines people de France vendus à prix d’or. Qui dit que le Mali est un pays pauvre ? Mal et égoïstement géré, oui !
Il est secondé de Tidjani Djimé Diallo, Rédacteur en chef de ce n’importe quoi, le chargé de communication à l’ambassade à Paris, frère du directeur de Cabinet d’IBK, le normalement retraité Toumani Djimé Diallo, cet opportuniste d’avant-garde. Ingénieur, mais fort en lettres, devenu journaliste alimentaire par nécessité de survie. Ses journaux sont en sommeil mortel depuis qu’IBK l’a pris sous ses ailes. Adieu, la presse ! C’est IBK qui a pleurniché chez ATT qui l’envoya ambassadeur au Maroc.
Le conseiller de ce magazine de farce est Tidiani Traoré, ministre Conseiller à l’ambassade du Mali en France, ce taciturne taiseux n’a avis sur rien. Méfiez-vous de l’eau qui dort. Dans la vie, n’avoir jamais un avis signifie en général deux choses : le manque de courage et la cupidité. Que Dieu sauve le Mali ! Il espère remplacer Diarra, comme ambassadeur, alors il cautionne tout et se tait. Pitié.
La coordination de cette grosse idiotie, de ce dépotoir de magazine est Mata Bagayoko. La mal recrutée, la pistonnée. Franchement, elle devrait avoir honte de son recrutement. Honte de se regarder dans un miroir. Honte de s’afficher. Honte d’être regardée de travers. Malheureusement, la honte, la gêne, l’honneur, la dignité, la fierté sont aujourd’hui pour beaucoup de Maliens des non-sens. Parvenir quel qu’en soit le prix, voici le dessein. L’attitude de victoire de Mata s’explique aisément, cela aussi, c’est l’histoire du Mali. Nous en reviendrons un jour amplement. Derrière son recrutement, se cache Ibrahim Boubacar Keïta, président du Mali, en chair et en os.
Le recrutement de trop : la main visible et palpable d’IBK
Mata a été recrutée comme Agent à l’ambassade du Mali à Paris. L’égalité devant l’emploi public exige qu’un avis de recrutement soit émis. Alors pourquoi, aucun avis de recrutement n’a été lancé ? L’ambassade est-elle un héritage sans hérédité ou un service public cher à IBK ? Pourquoi Mata et pas un autre Malien ou une autre Malienne ? Pour nous, ce n’est pas la personne de Mata qui est en cause. Nous nous battons pour des principes.
Mata Bagayoko, en réalité, est la belle-fille de Samba Dagamaïssa, le frère de Baba Dagamaïssa, journaliste décédé il y a peu. Samba Dagamaïssa est l’ami d’IBK. Quand IBK était ambassadeur à Abidjan, c’est avec Samba Dagamaïssa qu’il faisait les virées nocturnes. Par la suite, c’est IBK, Premier ministre, qui avait fait nommer Samba Dagamaïssa, ambassadeur du Mali au Gabon, avant que celui-ci ne se fasse renvoyer pour une toute autre histoire. De cela, nous en parlerons une prochaine fois. Inch Allah. Promis et juré. Après, IBK a fait nommer Samba Dagamaïssa, ambassadeur du Mali en Italie.
Aujourd’hui, par un recrutement, c’est la belle-fille trop charmante et très séduisante de Samba Dagamaïssa, Mata Bagayoko, qu’IBK fait recruter à Paris. Si, dans tout Paris, on sait cela et qu’on n’en parle que dans les coulisses, nous, nous avons décidé d’en faire cas publiquement. IBK, content ou pas, le soleil se lèvera à l’Est et se couchera à l’Ouest.
Après le neveu Oumar Keïta balancé Représentant permanent du Mali à l’Unesco, fonction créée sur mesure, car retirée désormais de la compétence de l’ambassadeur, voilà la belle-fille de l’ami ou que sais-je encore -les liens sont souvent si affinés que l’on ne saurait tout savoir. La »belle-fille » est désormais planquée et plantée à l’ambassade. Les grands instruits de Paris, pardon, nos gros diplômés, les associatifs, les courtisans, les valets, les vassaux qui, avec force indignité, ferment encore les yeux croyant obtenir un jour leur part, continuez de rêver. La mafia, elle, a déjà amorcé son entreprise de destruction et de démolition du Mali. Arrêtez avec votre cupidité maladive. Pensez à notre nation. Sous Alpha, vous n’avez rien eu. Sous ATT, vous n’avez rien eu. Sous Dioncounda, vous n’avez rien eu. Quelle que soit la volonté d’IBK à vous servir, vous n’aurez rien. Vous êtes trop nombreux à pouvoir obtenir tous une part.
Battons-nous pour le bien commun, l’intérêt général. Notre salut commun passera par là. Encore une fois. Il ne sert à rien d’envoyer à l’Ortm des individus pour jouer les malheureux satisfaits. Un Français qui a existé disait en substance que : Quand une révolution est totale, elle n’a point besoin d’apologie. Si elle est partielle, elle est toujours coupable. Le jour où ça marchera, l’Ortm n’aura besoin de personne pour faire la propagande des princes du jour. Ça sautera aux yeux. Nous autres n’aurons plus besoin d’écrire.
Notons que le salaire de cette nouvelle recrue de trop, Mata Bagayoko, équivaut à ceux d’au moins vingt (20) soldats au Mali, qui se battent pour notre souveraineté et notre intégrité territoriale, au prix de leur vie. Il est temps que des Maliens arrêtent de considérer d’autres Maliens comme des maudits, des moins que rien. Non, ça suffit ! Trop, c’est trop !
Cher ambassadeur, quelle est la situation des 12 agents hors du cadre organique payés inutilement et injustement sur nos deniers ? Seront-ils bientôt des agents statutaires ? Contre quoi ? Quand on laisse des condamnés à mort émarger sur fonds publics, on est capable de tout, cher ambassadeur. La vertu pour vous est-elle évolutive, selon vos intérêts, cher IBK ?
La communication ne peut se substituer à l’honnêteté. Nous en avons assez des discours, nous voulons des actions. Vivement le prochain numéro du Mali malade de sa diplomatie !
Boubacar SOW
boubacarsow@hotmail.fr