Ce n’est plus les politiques, à travers le député Fotigui Diallo ( NDRL Pour avoir mis au grand jour l’affaire d’engrains frelatés qui incrimine le secrétaire général du Rassemblement pour le Mali (RPM), Bocar Tréta, l’honorable Bafotigui Diallo, fait l’objet de vives critiques par ses collègues députés du RPM de la commission développement rural de l’Hémicycle, réunis hier autour de la question) qui met la pression sur le gouvernement dans l’affaire des engrais frelatés. Les organisations de la société civile ont décidé de s’en mêler à travers l’UACDDDD, l’Union des associations et coordinations d’associations pour le développement et la défense des droits des démunis, porte-parole de la Convergence malienne pour l’accaparement des terres (CMAT) qui a entamé mardi un sit-in de trois jours à la Bourse du travail. Si ces pressions peuvent faire évoluer les enquêtes, elles nous semblent venir en retard car les engrais ont déjà été distribués et utilisés par les paysans dont les récoltes sont plus que jamais menacées. Selon différents spécialistes consultés par le gouvernement, la moisson peut être réduite de 40 %.C’est là même la raison de la colère du Premier ministre qui veut une sanction exemplaire contre toutes les personnes impliquées dans la « magouille ». Et tous les regards sont tournés vers Koulouba d’où on attend un signal, mais sans grand espoir.
DAK