La Coordination des mouvements de l’Azawad se dit prête à signer l’accord de paix le 12 juin prochain à Bamako si le gouvernement entérinait les nouvelles propositions faites le mardi à Alger par la médiation dans un document intitulé « Relevé des conclusions des consultations préparatoires à la mise en œuvre de l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d'Alger ».
La plate-forme a tout simplement rejeté ledit document alors qu’au niveau du gouvernement, on rappelle que « l'accord reste intouchable ».
La Coordination des mouvements de l’Azawad se dit prête à signer l’accord de paix le 12 juin prochain à Bamako si le gouvernement entérinait les nouvelles propositions faites le mardi à Alger par la médiation dans un document intitulé « Relevé des conclusions des consultations préparatoires à la mise en œuvre de l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d'Alger ».
Le document en question de quatre pages comporte 13 points et exprime, selon la CMA, « les points à clarifier à mieux expliquer, mais aussi et « surtout les revendications exprimées le 17 mars dernier à Kidal. Ces points sont, entre autres, relatifs aux questions économiques, sécuritaires, politiques et institutionnelles, telles l'érection des cercles de Ménaka et de Taoudéni en régions, ou encore « une plus grande représentativité des ex-combattants de la CMA dans les commandements des forces armées et de sécurité ».
Sur le plan développement, la CMA « en relation avec l'utilisation des ressources financières et naturelles, demande des garanties pour une participation effective des populations du Nord dans le processus de prise de décisions économiques concernant le développement du Nord ».
La CMA se propose de signer l'accord de paix le 12 juin prochain à Bamako si ce document est accepté par les autres parties.
La plate-forme se dit « surprise » par ce nouveau document, au moment où, dit-elle, la médiation avait déclaré que « la négociation était terminée depuis le 1er mars dernier ». Pour la plate-forme, « certaines de ces préoccupations sont déjà prises en compte dans l'accord ». Et « une nouvelle signature de document équivaut à annexer un nouveau chapitre à l'accord et d'ouvrir de facto de nouvelles négociations ».
Si le gouvernement n'a pas encore officiellement réagi à ce document, le ministre malien des affaires étrangères, à son arrivée à Alger, avait exclu toute idée de renégociation. Pour lui, « la rencontre d'Alger s'inscrit dans le cadre de la poursuite du dialogue ». En attendant, les discussions à Alger sont dans une impasse.
Avec Studio Tamani