Mali : Après les récentes critiques de IBK à l’endroit de la MINUSMA… Le PARENA fait un pied-de-nez à Koulouba et félicite la mission onusienne au Mali

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Politique

Publié le jeudi 4 juin 2015 | L’Indépendant

© aBamako.com par Momo
Centenaire du Président Modibo Keita.
Bamako, le 04 juin 2015 le parti US-RDA a organisé une conférence de presse sur le centenaire du Président Modibo Keita au mémorial Modibo Keita.

Le Parti pour la renaissance nationale (PARENA) à l’issue de la réunion de son comité directeur, le 1er juin 2015, a chaleureusement félicité la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), prenant ainsi le contrepied du dernier discours critique d’IBK en face d’Hervé Ladsous, le Chef des opérations de l’ONU en Afrique, lors de la cérémonie de signature de l’Accord d’Alger le 15 mai 2015. Lequel discours avait pourtant été salué par le Malien lambda.

Dans un communiqué intitulé » Le PARENA rend hommage aux casques bleus. Le Mali leur doit respect et gratitude « , ce parti d’opposition dresse des lauriers aux responsables onusiens en général, dont il salue le courage des Casques bleux avant de saluer la MINUSMA, en particulier.

« A l’occasion de la célébration de la journée internationale des casques bleus instituée par la Résolution 57/129, le Comité Directeur du PARENA rend hommage au professionnalisme, au dévouement et au courage des 125.000 Casques bleus déployés dans les 16 opérations de maintien de la paix à travers le monde « , écrivent les responsables du parti du bélier blanc. Avant d’ajouter qu’au nom des militants et sympathisants du PARENA, son Comité Directeur salue et remercie particulièrement l’ensemble du personnel de la MINUSMA : personnel en uniforme – militaires et policiers- personnel civil international et local et Volontaires des Nations Unies.

Le PARENA, poursuit le communiqué, salue les efforts des quarante pays contributeurs de contingents militaires et les vingt-huit pays contributeurs en forces de police. Le parti « invite les Maliens à ne pas oublier que la plupart des casques bleus déployés au Mali sont originaires des pays frères et voisins du Burkina Faso, de Guinée, de Mauritanie, du Niger, du Tchad, du Togo, du Sénégal, du Nigéria, du Bénin accourus au chevet du Mali pour préserver l’intégrité de son territoire et son unité. Ces soldats africains et leurs frères d’armes d’Asie, d’Amérique et d’Europe qui prennent chaque jour des risques pour notre liberté méritent tout notre respect et notre profonde gratitude. Les Maliens resteront reconnaissants envers les peuples qui nous apportent leur précieuse assistance « .

A l’occasion de la journée de solidarité avec les soldats de la paix, le PARENA précise s’incliner devant la mémoire des 36 courageux casques bleus tombés sur le champ d’honneur au service de la paix au Mali.

Le PARENA « félicite la MINUSMA pour les efforts qu’elle déploie dans la mise en œuvre de son mandat et l’invite à persévérer dans cette voie notamment : la restauration de la sécurité, la stabilisation et la protection des civils, l’appui au dialogue politique national et à la réconciliation nationale, l’appui au rétablissement de l’autorité de l’État dans tout le pays, l’appui à la reconstruction du secteur de la sécurité, à la promotion et la protection des droits de l’homme « , lit-on dans le communiqué signé du Secrétaire général du parti du bélier blanc, l’ancien ministre Djiguiba Kéita dit PPR.

En outre, le parti du bélier blanc demande à la MINUSMA d’étendre sa présence, notamment grâce à des patrouilles de longue portée, dans la limite de ses capacités, dans le nord du pays, au-delà des principales agglomérations, et en particulier dans les zones où les civils sont en danger ; d’assurer une protection particulière aux femmes et aux enfants affectés par la crise du Nord et de répondre aux besoins des victimes de violences sexuelles et sexistes liées au conflit.

Le parti dirigé par Tiébilé Dramé demande à la mission onusienne d’user de ses bons offices et de mesures de confiance et d’encouragement aux niveaux national et local pour prévoir, prévenir, atténuer et régler tout conflit ; de surveiller toutes violations des droits de l’homme commises sur le territoire national malien.

Bruno D SEGBEDJI

L’indépendant