En Algérie, une solution se dessine pour mettre un terme aux violences des quatre dernières semaines dans le nord du Mali et particulièrement à Ménaka. Les différents mouvements armés du Nord, les représentants du gouvernement de Bamako et la médiation internationale qui sont réunis dans la capitale algérienne ont mis au point un texte qui devait être signé ce vendredi matin. Ce texte prévoit que tous les mouvements armés quittent la ville de Ménaka.
La Minusma prendra le contrôle sécuritaire de la ville. Les mouvements de la Plateforme devront retourner à leurs bases initiales. Les Mouvements de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) devront rester en périphérie et les soldats de l’armée malienne devront rester là où ils étaient cantonnés. Voilà l’accord trouvé à Alger.
Mais pour Fahad Ag Almahmoud, leader du Gatia, un mouvement pro-Bamako, la médiation ne devrait pas se concentrer sur Ménaka. « Les populations de Ménaka ne se plaignent pas, par contre toutes les populations de la région de Tombouctou sont meurtries et déplacées, affirme-t-il. C’est de ces populations que la médiation doit s’occuper, que la médiation doit s’inquiéter. »
La CMA s’egage à cesser les attaques
Du côté de la Coordination des mouvements de l’Azawad, Moussa Ag Acharatoumane estime que l’accord trouvé est acceptable. « Le plus important pour nous c’est que les éléments qui sont venus de l’extérieur puissent retourner à leur position, souligne-t-il. Ça, c’est un acquis dans ce document-là. Et que les militaires maliens aussi retournent dans leur caserne, c’est aussi un acquis. Pour nous, c’est quelque chose pour le moment et temporairement qui est acceptable. »...lire sur rfi.fr
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