Une partie de l’opinion publique accuse désormais Paris de parti pris dans le dossier de la crise du Nord, où des Touaregs veulent faire sécession de Bamako.
Bamako. De notre correspondant
Le drapeau français brûlé à Bamako. C’était le 26 mai, au cours d’une manifestation anti-française. Un incident qu’il est « important de souligner », selon un site malien d’actualité en ligne, alors que l’ambassade de France répond par un « Pas de commentaire ». « Tant que ses ressortissants ne sont pas directement menacés, la France observe, et laisse passer la grogne », note un diplomate occidental.
Plus de deux ans après la libération du Mali par les soldats français et la liesse populaire, l’euphorie générale a donc tourné court. A la base de ce désamour, la dégradation de la situation dans le nord-est malien.
Après la libération de Kidal, en février 2013, les soldats français y ont empêché le redéploiement de l’armée malienne. Paris craignait des exactions des militaires maliens contre les populations de ce bastion …
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