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© aBamako.com par A.S
Cérémonie de clôture du 5è congrès du parti ADEMA-PASJ Bamako, le 26 mai 2015 au CICB. Le parti Alliance pour la Démocratie au Mali-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice ADEMA-Pasj a clôturé les travaux de son 5è congrès ordinaire. |
Quelques jours seulement après son congrès ayant abouti à la victoire des Ibkistes, la ruche semble en ébullition. De nombreux militants n’approuvant pas Tiémoko Sangaré menacent. Prévu pour deux jours, le 5ème congrès du Pasj s’est déroulé pendant 3 jours. A cause de la divergence qui existait entre les protagonistes lors des assises.
Les 24, 25 et 26 mai ont eu lieu à Bamako, le congrès qui a permis au revenant Tiémoko Sangaré de se voir confier la présidence du parti de l’abeille solitaire. Après des heures et des heures de compromis, de conciliabule voire de compromission. Ainsi, au sortir de cette épreuve, Tiémoko qui avait abandonné le parti pour se retrouver au Miria a, semble-t-il, été privilégié sur ceux qui ont toujours trimé pour le parti.
Selon nos sources, les frondeurs qui n’approuvent pas Tiémoko veulent passer par la méthode pacifique. Ils seraient en train de préparer une pétition pour remettre en cause le bureau issu du 5ème congrès. Leur objectif n’étant pas de résoudre le bureau au complet mais particulièrement de chasser Tiémoko du parti. Qu’ils considèrent comme un homme d’intérêt et non un homme politique de conviction. Plusieurs d’entre eux ayant de l’estime pour Dioncounda, soulignent qu’il a contribué à la destruction pure et simple du parti. Cette cabale qui se profile à l’horizon trouverait son origine à l’hémicycle de Bagadadji. Où, ils sont très nombreux les honorables députés à ne pas vouloir Tiémoko comme président de l’Adéma. Sans contester le suivisme du parti derrière IBK et son clan, ils pensent que l’Adéma se devait de se donner un temps de réflexion avant de s’aligner derrière IBK. Puisqu’ils estiment que l’actuel président du Mali ne ratera jamais l’occasion de phagocyter le parti. Il estimant que des hommes comme Moustaph Dicko, Aly Nouhoum Diallo, Ousmane Sy et sa femme Kadiatou Sow, Makan Moussa Sissoko, Lancéni Balla Kéïta, Ba Gagnoa, Adama Samassékou entre autres sont à la base de son éjection de la tête du parti. Mais surtout de son humiliation.
En tout état de cause, au moment où tout le monde croit à une refondation du parti, à une baisse des tensions, l’horizon s’assombrit. Alors, attendons d’y voir clair !
Ousmane COULIBALY
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