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Mali: "La Madine" opération de reconnaissance sous escorte française
Publié le lundi 8 juin 2015  |  Jeune Afrique
Patrouille
© Autre presse par DR
Patrouille de l`armée malienne dans la région de Gao. La localité de Ntililte est située à une centaine de kilomètres de la ville de Gao dans le Nord.




C'est leur première opération conjointe avec l'armée française et pour ces soldats maliens, en mission de reconnaissance dans le Nord désertique qu'ils connaissent à peine, rien n'est plus rassurant.
"Même si les jihadistes reçoivent des renforts des pays voisins, comme on sait que c'est souvent le cas, les Français voient tout, avec leurs avions et leurs satellites", se réjouit le capitaine Cheikh Bayala, qui commande 70 hommes montés sur douze pick-ups Toyota.
"S'ils voient des véhicules ennemis arriver, ils peuvent nous prévenir, envoyer leurs hélicos, et ça, c'est bien. . . ", confie-t-il à l'AFP.
La trentaine de soldats français basés près de l'aéroport de Tombouctou (nord-ouest) y a rejoint dans la caserne de l'armée malienne le capitaine Bayala et ses hommes.
Au programme de l'opération "La Madine 3" : cinq jours de patrouille, de reconnaissance et de chasse au renseignement à l'ouest de Tombouctou, dans une région qui échappe pratiquement, depuis des mois, aux troupes de Bamako.
Sous-équipées et mal formées, les forces maliennes ont été mises en déroute en mars-avril 2012 par des groupes armés, notamment jihadistes, dans le Nord, où elles n'ont repris pied que dans le sillage de l'opération "Serval", lancée en janvier 2013 par la France, relayée depuis août 2014 par "Barkhane".
Avant le départ, sous un auvent, répétition: des cubes de bois numérotés sont posés au sol pour figurer la colonne. Deux pick-ups maliens ouvrent la route, puis des blindés français, deux camions d'intendance, un blindé médical, d'autres véhicules maliens.
"Nous sommes là pour vous aider", dit au capitaine Bayala le lieutenant-colonel français Zlatan (conformément à l'usage, il ne révèle pas son patronyme). "C'est à vous de dire quand on part, quand on s'arrête. On est derrière vous s'il y a un souci, mais je ne vais pas commander vos hommes".
C'est vrai en théorie, afin de donner confiance à une armée convalescente. Dans les faits, le programme et l'itinéraire - qui passe par des zones tenues par des forces hostiles à Bamako, jihadistes ou rebelles touareg - ont été établis au commandement régional de Barkhane, à Gao (nord-est).


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