Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Mali Demain N° 364 du

Voir la Titrologie

  Sondage

 Autres articles

 Météo


Comment

Politique

Le CNRDRE et l’accord-cadre du 06 avril : La carte qui a mis sur orbite Dioncounda et Cheick Modibo Diarra
Publié le mardi 4 decembre 2012  |  Mali Demain


Le
© Getty Images
Le capitaine Amadou Haya Sanogo
Le chef de l’ex-junte malienne, le capitaine Amadou Haya Sanogo


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Parler de cet important accord qui a empêché la junte du CNRDRE d’appliquer ses engagements du 22 mars dernier devant le peuple du Mali et de la communauté internationale sur les antennes de l’ORTM, c’est rappeler la manière dont le Pr Dioncounda Traoré, non moins Président de l’Assemblée Nationale qui était en dehors du pays lors du putsch, a été désigné suivant la Constitution, Président de la République par intérim du Mali ; tout comme la nomination au poste de Premier Ministre de la transition avec plein pouvoirs du Dr Cheick Modibo Diarra, président du parti RPDM s’implantant Cachin Cachan à travers le pays et en dehors.

Il ressort que l’accord cadre du 06 avril qui a été signé entre le CNRDRE et la CEDEAO est un engagement moral et politique de nos militaires. Il ne peut avoir une valeur juridique si on se refait à la convention de Viennes (Autriche) portant organisation du traité. Cet accord, n’est pas un sujet du droit international étant donné que l’une des parties signataires n’agit ni en qualité de représentant de l’état, mais simplement d’un Comité National de Redressement de la Démocratie et de Restauration de l’Etat (CNRDRE) qui n’est sujet de droit international. Donc, la nomination du Dr Diarra comme Premier Ministre du mali ne tient qu’à l’accord-cadre.

S’agissant du Pr Dioncounda, il a été désigné selon un acte fondamental de la constitution en tant que président de la République par intérim. Il faut rappeler que la transition n’est pas prévue par notre constitution qui a été délibérément violée, voire piétinée par ces prétendus « démocrates et patriotes convaincus et sincères ». Disons que n’eût été la CEDEAO qui a outrepassé ses compétences, Dioncounda ne serait pas Président de la transition actuelle du fait du vide institutionnel constaté. D’ailleurs, c’est cette immixtion grave que les avocats de SADI ont attaqué devant la cour de justice de la CEDEAO.

Bokari Dicko


 Commentaires