« Après trente jours de labeur, nous voici enfin à la fin de nos travaux. La cérémonie de cette après-midi tire définitivement les rideaux sur la première session du Haut Conseil des Collectivités de l’année en cours qui, au regard des avis émis, a tenu toutes ses promesses.
Comme à l’accoutumée, nous sommes parvenus à élire, dans les délais requis et en toute responsabilité, un bureau en adéquation parfaite avec l’équilibre des groupes politiques et la pratique démocratique.
Aussi, avons-nous procédé au renouvellement des commissions de travail. Ainsi, je profite de cette tribune pour louer le sens élevé de partage des collègues Conseillers Nationaux, disposés qu’ils sont, à faire toujours abstraction de leur égo, au nom du consensus afin que l’institution baigne dans un climat empreint de sérénité. Au cours de la présente session, les Conseillers Nationaux ont procédé à l’examen de six (06) projets de textes. Aussi, permettez-moi de saluer la promptitude avec laquelle les cadres de l’administration, pétris d’une expertise avérée, ont couvert les différentes écoutes pendant les travaux en commissions. Cette assistance nous a permis de formuler des avis pertinents, sur tous les dossiers à nous soumis par le gouvernement. L’actualité nationale s’est emballée en rythme, en émotion et en intensité, tant il est vrai qu’elle s’est cristallisée sur la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. La sagesse populaire nous enseigne que : ‘’Les signes annonciateurs d’un vendredi béni sont perceptibles dès la veille au soir’’. Oui, assurément, chacun attendait la date fétiche du 15 mai, avec moult interrogations, appréhensions, intérêts et curiosité. Eh bien, elle est là : vendredi 15 mai 2015.
Aussi, félicitons-nous, le président de la République, pour son leadership incontesté, dans la mise en route du processus de paix dont les résultats ouvrent aujourd’hui des réelles perspectives, pour la reconstruction de notre avenir commun, je voudrais dire, celui d’un peuple meurtri, par tant de souffrances morales, physiques et psychologiques, mais qui est toujours resté lucide et digne. Au moment où cette session s’achève, nous devons distinguer les signes qui éclairent notre présent et nous aident à mieux construire notre futur, en prospectant d’autres pistes pour le rayonnement et l’ancrage de notre décentralisation. Sur ce, je déclare clos les travaux de la présente session ».
Après cette session du Haut Conseil des Collectivités, nous avons tendu notre micro au 1er vice-président de l’institution, Mamadou Satigui Diakité :
Nouvelle Patrie : Pouvez vous nous expliquer la session ordinaire du Haut conseil des collectivités ?
Mamadou S Diakité : Le Haut conseil des collectivités se réunit de plein droit en 2 sessions ordinaires par an sur convocation de son président et la durée d’une session ne doit pas dépasser un mois.
C’est l’ensemble des 70 et quelques conseillers qui se réunissent pour donner nos avis aux projets de loi établis, sur toute politique de développement local et régional.
Nouvelle Patrie : Pouvez-vous nous dire quelques points débattus au cours de cette session ?
Mamadou S Diakité : Dans cette 1ère session comme d’habitude nous avons élit le bureau ; nous avons procédé au renouvellement des commissions de Travail et avons donné aussi nos avis par rapports aux projets de loi.
Nouvelle Patrie : Pouvez-vous nous parlez de quelques projets lois ?
Mamadou S Diakité : Nous en avons par exemple 06 comme projets de loi : le rapport de mise en œuvre des collectivités territoriales ; le décret fixant les modalités de fonctionnement de la fonction publique et du personnel des collectivités territoriales ; le projet de loi sur le foncier agricole etc.…
Nouvelle Patrie : Est-ce que vos avis sont pris en compte ?
Mamadou S Diakité : Oui nos avis son pris en compte, mais le gouvernement travaille dans le strict respect de la loi et les traités internationaux.
Nouvelle Patrie : Avez-vous abordé l’accord d’Alger signé le 15 mai ?
Mamadou S Diakité : Par rapport à cet accord, c’est le quotidien, on a été même à Alger en tant que société civile, nous parlons de ça jour et nuit, dans nos couloirs, dans nos bureaux et un atelier est consacré sur cette question ici le 03 juin.
Nouvelle Patrie : Votre dernier mot.
Mamadou S Diakité : Que dieu protège le Mali, que la paix revienne au Mali, que la lumière soit sur notre Maliba.
Bassala Touré stagiaire