La stratégie de mise en œuvre de l’accord d’Alger dans son aspect sécuritaire, politique, le rôle de la médiation et de la communauté internationale ont été entre autres points abordés par le parti pour le rassemblement et la solidarité(RDS) lors d’une conférence de presse organisée à la Maison des aînés, le samedi, 06 juin 2015.
Malgré la signature de l’accord de paix le 15 mai dernier et l’évolution des dernières négociations ces derniers jours à Alger, les attaques de la CMA n’ont pas cessé dans le Gourma. Le président du Parti RDS, le professeur Younous Hameye Dicko, entouré par les membres du parti, a fait une déclaration dans laquelle, le RDS a félicité les autorités Malienne, la médiation, la communauté Internationale.
Dans ladite déclaration, il a établi que rien de sérieux et durable ne peut être entrepris au Mali, sans le rétablissement, sans état d’âme, de la sécurité sur l’ensemble du territoire national. Le président du parti, le professeur Younouss Hameye Dicko a été clair dans ses propos. Selon lui, dans les mois en cours (juin, juillet), il faudrait qu’aucun fusil de guerre ne soit détenu par un civil et par un rebelle dans tout le Gourma qui doit être à jamais être pacifié.
Pour lui, le Mali n’aura jamais la paix que si le Gourma n’est pas pacifié c’est-à-dire du fleuve à la frontière Burkinabè y compris le point triple. Il a indiqué que la sécurisation de la rive gauche dépendra de celle de la rive droite. Quant au rôle de la Médiation et de la communauté internationale, il leur a lancé un appel afin de s’impliquer franchement pour qu’il n’y ait plus un coup de fusil, là où elles sont présentes puisque l’accord a été signé le 15 mai 2015. A l’endroit du gouvernement du Mali, il dira qu’aucun Malien n’acceptera encore de connaître une nouvelle humiliation semblable à celle du 17 janvier 2012, du 17 mai 2014 et du 21 mai 2014.
Pour ce faire, il a demandé au gouvernement de prendre toutes les dispositions pour assurer la sécurité des populations et l’intégrité du territoire. Pour le président du RDS, il n’est pas question de redonner Ménaka à la CMA. Aussi, par rapport aux élections, il a indiqué que tenir les élections communales sans Kidal est inacceptable. En rappelant les différents découpages menés par les régimes successifs, le président du RDS dira qu’il sera difficile de faire les élections régionales aujourd’hui.
Fakara Faïnké