À l’issue du dernier round de négociation dont le peuple a connaissance entre son gouvernement et des groupes armés, la Coordination des mouvements de l’Azawad ont promis de signer l’accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger. Sur proposition de la médiation internationale conduite par l’Algérie, ce document a déjà été signé à Bamako par toutes les autres parties depuis le 15 mai. Et c’est plus d’un mois après que la Cma se propose de le faire. Et choisit le 20 juin. Or, cette date est hautement symbolique pour notre pays, car marquant l’indépendance du Soudan français après l’éclatement de l’éphémère Fédération soudano-sénégalaise. Connaissant les velléités indépendantistes du Mnla, dont le ‘’l’’ signifie libération, la question est de savoir : est-ce par hasard ou par malice que ce choix aux relents prémonitoires a été fait par les séparatistes et le médiateur ?