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Meeting des Forces Patriotiques de Resistance(FPR) Samedi 21 juillet. Bamako. CICB. Le FPR est un regroupement des mouvements armés de résistance et d`autodéfense qui viennent de se constituer pour la reconquete du Nord dans les plus brefs délais. Me Harouna Toureh, , President de Ganda-Koy |
Après qu’ils aient signé l’accord avec le gouvernement, le 15 mai et sans la CMA, les membres de la Plateforme ont organisé une conférence de presse pour expliquer les dernières négociations entre le gouvernement malien et la CMA, sous l’égide de médiation Algérienne. C’était à la Maison des aînés, le mercredi, 10 juin 2015. Pour le moins que l’on puisse dire, la plateforme est fâchée des dernières signatures à Alger, dont elle n’était pas partie prenante et qui ont décidé du retrait du Gatia de Menaka.
La plateforme dont le nom n’a pas apparu dans le document veut à tout point de vue faire passer dans l’opinion qu’elle a refusé de le signer le document. Selon Me Harouna Touréh porte parole de la Plateforme, son organisation a refusé de signer les deux documents présentés par la médiation.
Son refus porte sur le point 09 du document qui parle de la représentation des combattants. Ce point 09 a fait cas par des mots inappropriés à une insertion prioritaire et majoritaire des combattants de la CMA a-t-il indiqué. Pour lui, ceci est un verrou insurmontable institué.
Selon lui, il leur a été aussi imposé de se retirer de Ménaka, la ville de naissance et de résidence de l’écrasante majorité de leurs combattants, sans aucun égard pour une demande pourtant pertinente et salvatrice formulée le 20 mai auprès de la médiation élargie par leurs soins où des conditions ont été définies pour la sécurisation des populations. Sinon sur le processus et la forme, il dira que le projet remis à la Plateforme pour ses observations éventuelles par la médiation ne le concernait pas en raison de ce que son nom n’y était visé que dans la partie destinée aux signataires.
Selon Maître Touré, bien que la contre proposition faite par la Plateforme a été rejetée par la médiation laquelle proposition corrigeait cette omission en tenant compte du caractère inclusif de l’accord et redonnait à l’acte plus de crédibilité en rapprochant ses termes à l’accord du 15 mai 2015 et définissait sa nature juridique, leur organisation a accepté les deux conditions de la médiation dans le souci de lui donner toutes les chances de convaincre la CMA.
Cependant, il dira que la Plateforme resta intransigeante sur la nature juridique de l’acte, lequel ne devait en aucun cas être modificatif de l’accord du 15 mai 2015. Les autres membres de la Plateforme à savoir : l’honorable Ould Matali de Kidal, Mohamed Ag Almaouloud de Tombouctou, Hama Cissé ont tour à tour intervenu pour parler de la détérioration sécuritaires dans les différentes localités, les attaques continuent, les enlèvements de personnes et de leurs biens. Ils diront que la MINUSMA doit plutôt songer à secourir ces populations qui ont besoin de son appui au lieu de Ménaka où la population se sent en sécurité avec le Gatia dont elle demande d’ailleurs son maintien.
On constate que malgré les arrangements sécuritaires indiquant que le Gatia doit se retirer de Menaka pour être remplacé par la Minusma, afin que la CMA puisse signer l’accord, la Plateforme de Me Harouna Toureh continue de s’arcbouter sur sa position antérieure, au lieu d’entreprendre une sensibilisation auprès des populations. Affaire à suivre.
Fakara Faïnké
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