Un gendarme tué, deux personnes blessées, des véhicules et motos brulés, c'est le bilan de l'attaque qui s’est déroulée tôt dans la matinée du mercredi 10 juin contre une localité malienne du sud. Une attaque attribuée aux jihadistes qui ont hissé leur drapeau dans un camp militaire de la ville avant de disparaître.
C’est la première fois qu’une attaque attribuée aux jihadistes se déroule dans la région malienne de Sikasso, frontalière avec la Côte d’Ivoire et le Burkina-Faso. Misséni, le long de la localité malienne où s’est déroulée l’attaque, est même située à 20 km du premier village ivoirien. Si les assaillants ne venaient probablement pas de la Côte d’Ivoire, ce pays peut aussi être une cible. Pour le député de cette région, Souleymane Ouattara (député de l'ADP Maliba, de la majorité présidentielle NDLR) il peut y avoir des cellules dormantes de djihadistes, ou bien ces jihadistes ont pu franchir la frontière en venant de Côte d'Ivoire. « Comme c’est une zone qui fait frontière avec la Côte d’Ivoire, explique le député, si des jihadistes ont été repoussés du nord de la Côte d’Ivoire ils ne pourront trouver refuge que dans cette zone frontalière avec le Mali ».
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