Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Corruption, crime organisé : Le RINLCAO presse les Etats ouest-africains
Publié le samedi 13 juin 2015  |  Le Reporter
Atelier
© aBamako.com par Androuicha
Atelier sur la stratégie de la communication gouvernementale.
Bamako, le 10 mars 2015 au CICB. Le ministre de l`Economie Numérique, de l`Information et de la Communication, M. Choguel Kokala MAIGA a ouvert un atelier de 3 jours sur la stratégie de la communication gouvernementale.




Le RINLCAO met la pression sur les Etats ouest-africains. Les 8 et 9 juin 2015, une assemblée générale extraordinaire du Réseau des Institutions Nationales de Lutte contre la Corruption en Afrique de l’Ouest (RINLCAO) a eu lieu à Bamako, au Mali. Le RINLCAO est une association indépendante à but non lucratif créée à l’initiative de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

Cette assemblée générale extraordinaire visait à modifier les statuts du RINLCAO et de discuter des liens entre le trafic de drogue, le crime organisé et la corruption en Afrique de l’Ouest. À la fin de la réunion, les membres du RINLCAO : (1) ont adopté des statuts amendés du Réseau ; (2) ont appelé à ce que des études plus approfondies soient réalisées sur les liens entre la corruption et le trafic de drogues dans la région ; (3) se sont engagés à coopérer plus étroitement avec les autorités nationales de lutte contre le trafic de drogues, y compris avec les autorités chargées du contrôle des conteneurs dans les ports maritimes et des passagers dans les aéroports ;(4) ont appelé au renforcement des institutions nationales de lutte contre la corruption au sein de la région afin de lutter efficacement contre la corruption dans l’intérêt de la promotion du développement économique et social de la région ; (5) ont appelé les gouvernements de la région à adopter des cadres législatifs en conformité avec la Convention des Nations Unies contre la corruption ; (6) ont exprimé leur préoccupation face aux flux croissants de migrants illégaux cherchant un avenir prospère à l’extérieur de la région ; (7) ont appelé les gouvernements à redoubler leurs efforts pour mobiliser des revenus internes à partir de leurs ressources naturelles et de lutter contre tous les flux financiers illicites vers l’extérieur de la région.

L’assemblée générale extraordinaire a réuni les chefs et les représentants des institutions nationales de lutte contre la corruption des pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Libéria, Mali, Niger, Sénégal, Sierra Leone et Togo. Ont également pris part à la rencontre des représentants de la Banque africaine de développement (Bad), de l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime (Onudc), des autorités nationales du Mali et du Togo en charge de la lutte contre le trafic de drogue et le blanchiment d’argent ainsi que des organisations de la société civile. La réunion a eu lieu avec le soutien technique et financier de l’Onudc et le gouvernement du Danemark.
Commentaires