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Me Toureh de la Plate-forme dénonçant l’arrangement sécuritaire : «Il nous est imposé de nous retirer de Ménaka, la ville de naissance et de résidence de nos combattants»
Publié le dimanche 14 juin 2015  |  Le Reporter
Meeting
© aBamako.com par as
Meeting des Forces Patriotiques de Resistance(FPR)
Samedi 21 juillet. Bamako. CICB. Le FPR est un regroupement des mouvements armés de résistance et d`autodéfense qui viennent de se constituer pour la reconquete du Nord dans les plus brefs délais. Me Harouna Toureh, , President de Ganda-Koy




La plate-forme des mouvements républicains du 14 juin 2014 d’Alger a animé le mercredi 10 juin 2015 à la Maison des Aînés une conférence de presse pour expliquer les raisons de sa non-adhésion aux deux actes d’Alger du 5 juin 2015. Il s’agit du relevé des conclusions des consultations préparatoires à la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger et l’arrangement sécuritaire pour une cessation des hostilités.
Le conférencier, Me Harouna Toureh, porte-parole de la Plate-forme, avant d’entrer dans le vif du sujet, a indiqué que le relevé des conclusions des consultations préparatoires à la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali contient des incohérences sur le processus dans sa forme et dans son fond. Puis d’ajouter : «Le premier projet, remis à la Plate-forme pour ses observations éventuelles par la médiation, visiblement ne la concernait pas en raison de ce que son nom n’y était visé que dans la partie destinée aux signataires. La contre-proposition, faite par la Plate-forme corrigeait cette omission en tenant compte du caractère inclusif de l’accord, redonnait à l’acte plus de crédibilité en rapprochant ses termes de l’accord du 15 mai 2015 et définissait sa nature juridique». Cette contre-proposition de la Plate-forme, dit Me Touré, a été rejetée par la médiation.
C’est ainsi qu’à défaut de cette clarification, cependant conforme à l’esprit et à la lettre de l’accord du 15 mai 2015, la Plate-forme, poursuit Me Toureh, forte de son bon droit, déclina courageusement sa signature et laissa à la médiation élargie la responsabilité des conséquences du caractère équivoque de cet acte sur la mise en œuvre dudit accord du 15 mai 2015.
Et à Me Toureh de poursuivre : «Les arguments sus-évoqués et ayant justifié la position de prudence de la Plate-forme à ne pas signer sont applicables à l’arrangement sécuritaire. En outre, il nous est imposé de nous retirer de Ménaka, la ville de naissance et de résidence de l’écrasante majorité de nos combattants, sans aucun égard pour une demande pourtant pertinente et salvatrice formulée le 20 mai auprès de la médiation élargie par nos soins».
En effet, indique-t-il, la Plate-forme a sollicité de la médiation élargie qu’elle obtienne de la Cma, en guise de bonne foi, la cessation immédiate, pendant 10 jours consécutifs, de toute attaque, séquestration, ou tout vol, pillage, assassinat, viol, braquage…contre les populations civiles de la région de Tombouctou. Sans oublier l’organisation d’une mission multipartite sur Ménaka, composée de la médiation élargie, de la Plate-forme, des autorités traditionnelles et de la collectivité locale de Ménaka et des députés en vue de parvenir à une solution heureuse.
«Il faut une garantie de la sécurisation des populations de Ménaka, la globalisation des mesures sécuritaires et leur extension à toutes les localités objet de violences gratuites contre les populations civiles, les forces Barkhane et Minusma, y compris Kidal, Tabankort, Anéfis, Tarkint, Ber, Rharous, Tessit, N’Tillit, Gossi, Diré, Goundam…», a-t-il martelé.
«La Plate-forme, loyale à la République, fidèle au peuple malien, réaffirme son engagement pour la paix et la réconciliation», a conclu Me Toureh.
Gabriel TIENOU/Stagiaire
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