L’école de maintien de la paix Alioune Blondin Beye (EmpABB) a tenu, le jeudi 11 juin 2015, au sein de ladite école la 14ème session de son conseil d’administration.
C’était sous la présidence du ministre de la défense et des anciens combattants, Theman Hubert Coulibaly, et en présence des administrateurs, des partenaires et bien entendu du directeur général de l’école, le Général de division Moussa Sinko Coulibaly.
Cette 14ème session du conseil d’administration avait comme but de faire le bilan et présenter les perspectives de l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Beye. Aussi, les administrateurs se sont penchés sur des réflexions pour apporter les observations, orientations et directives en vue de valider le programme à conduire jusqu’au prochain CA. Ainsi, il est à dévoiler que depuis sa création en 2007, l’École joue pleinement sa partition dans le processus de sortie de crise du Mali.
Le ministre de la défense et des anciens combattants, Theman Hubert Coulibaly, dira que dans cette optique qu’elle a procédé au renforcement des capacités des cadres maliens en vue de la mise en place prochaine des commissions nationales de désarmement, démobilisation et réinsertion (Ddr) et de la réforme du secteur de la sécurité (Rss), dont le niveau avancé s’est achevé vendredi dernier avec l’appui du ministère français des affaires étrangères. Il précisera que les cadres de tous les départements ministériels concernés par les activités de DDR et de RSS ont été formés. « Nous exhortons l’école à maintenir le cap, en élargissant ce renforcement des capacités aux autres acteurs comme : les députés et les organisations la société civile » recommande-t-il.
En outre, à l’en croire, le Gouvernement est bien engagé dans une dynamique d’accroissement de son soutien à l’EMPABB. Pour cette raison, affirme-t-il, l’inscription d’une nouvelle ligne budgétaire a déjà permis d’assurer l’intervention de l’EMPABB au profit des écoles maliennes comme : les écoles de la gendarmerie nationale, l’école nationale d’État-major de Koulikoro et l’école militaire d’administration (EMIA) qui est une école nationale à vocation régionale.
A noter que le Mali est engagé dans les travaux d’infrastructures pour l’achèvement du bâtiment initialement prévu pour abriter le centre de santé. Et, à la fin des travaux, les capacités de l’école seront renforcées avec des bureaux et des salles de cours supplémentaires, qui permettront de passer de deux à trois stages simultanés.
Seydou Karamoko KONÉ