Après Tabankort, en début d’année, on perçoit derrière la bataille de Ménaka une guerre pour le contrôle de la route de la drogue dont le trafic a repris après une interruption due à l’offensive Serval et sa remplaçante Barkhane. Ainsi, les forces onusiennes sont accusées par les médias français de laisser faire les narcotrafiquants comme mars dernier.
D’ailleurs, il se dit que deux des parrains financent les forces belligérantes au nord, notamment à Ménaka où on a situé aussi une cache de la drogue. Des révélations, disons des accusations que les leaders du Gatia qualifient de campagne de dénigrement à leur endroit puisque autant qu’au sein de la Médiation que du côté des rebelles leur mouvement dérange.
En tout cas le destin des protagonistes de la crise du Nord est intimement lié à celui des narcotrafiquants qui, plus que les terroristes, vont s’ingénier à faire capoter le processus de sortie de crise avec la complicité de leaders rebelles et la complaisance des chefs militaires.
DAK