Les premiers résultats des enquêtes ont confirmé nos analyses de la semaine dernière dans lesquelles on avait soupçonné les membres de la Dawa dont IyadAg Ghaly fréquentait les mosquées à Bamako. Les enquêteurs ont identifié lenommé Moussa Sanogo dont le nom de guerre est Abou Khalid et chef de la Katiba de Sikasso, affiliée à Ançardine d’IyadAghali, d’être le cerveau de l’attaque de jeudi dernier contre le village Misséni dans le cercle de Kadiolo en 3e région. On pense retrouver ses complices même à Bamako où l’attentat aurait été planifié.
Comme ont écrit hier nos confrères du Sentinelle, lors de l’attaque en effet, les assaillants ont laissé la nette impression qu’ils connaissaient parfaitement tous les coins et recoins de cette localité et environs. C’est sans hésitation qu’ils se sont dirigés sur leurs cibles pour ensuite s’évaporer dans la nature en direction de la Côte d’Ivoire voisine.Aussi, Abou Khalid (de son vrai nom Moussa Sanogo) est bien connu pour son radicalisme. Le groupe (Katiba) qu’il dirige faisait par conséquent, objet d’une surveillance, peut-être trop timide.
A l’heure actuelle, l’on pense qu’il se trouve à l’autre côté de la frontière, en territoire ivoirien. Et les enquêteurs envisagent de traverser la frontière pour le retrouver ainsi que ses complices dont certains seraient à Bamako. C’est dans les années 1990 que la Dawa a vu le jour au Mali. En mars 2012, les militaires ont abattu 16 prédicateurs de la secte Dawa qui allaient à une conférence à Bamako. La fusillade a été déclenchée par le refus de s'arrêter à un poste de contrôle à 300 kms au nord de la capitale. Cette tuerie a provoqué l’annulation d’une grande rencontre de la confrérie à Bamako.
NABI