Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

25e session de la Conférence des chefs d’état et de gouvernement de l’Union Africaine : M. Sellal pour une coopération régionale « solidaire » et « effective » contre le terrorisme
Publié le mardi 16 juin 2015  |  Elmoudjahid.com




Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a plaidé, hier à Johannesburg, pour une coopération régionale «solidaire» et «effective» contre le terrorisme, qui met en péril sa stabilité et son avenir.

Intervenant à l'ouverture de la 25e session ordinaire du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA), en sa qualité de représentant du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, M. Sellal a indiqué que le continent africain est confronté à de nouvelles formes de déstabilisation et de menaces qui mettent en péril sa stabilité et son avenir. C'est le cas, a-t-il soutenu, du fléau du terrorisme, qui couplé au crime transfrontalier organisé, plus particulièrement au trafic de drogue, constitue "une menace grave à la stabilité et à la sécurité de nos pays, en même temps qu'il grève lourdement nos efforts de développement". L'Afrique "est consciente" du danger que représente le terrorisme et de la nécessité d'une coopération régionale "solidaire et effective" pour combattre ce fléau, a-t-il affirmé. Il a ajouté que la réussite de l'action commune "découlera de notre capacité à renforcer l'arsenal juridique et à améliorer nos capacités de lutte contre le terrorisme". M. Sellal a soutenu que "la collusion des groupes terroristes en Afrique, parmi lesquels notamment AQMI, Boko Haram et les Shebab, auxquels s'ajoute Daech, et leur connexion avec le crime organisé, nous dictent une réaction globale, solidaire et concertée". L'Algérie s'est félicitée, à cet égard, a ajouté M. Sellal, de la décision de l'UA de créer une Force militaire d'intervention rapide, ainsi que de la mobilisation des Etats du Bassin du Lac Tchad pour combattre la secte terroriste Boko Haram et la création, à cet effet, de la Force militaire multilatérale. "La forte mobilisation régionale contre Boko Haram constitue un modèle à suivre afin de vaincre l'hydre terroriste, qui continue de frapper, avec horreur et cruauté, dans plusieurs régions en Afrique et ailleurs, sans distinction de nationalité, de race et de religion", a-t-il déclaré. Il a soutenu que le tarissement des sources de financement du terrorisme, que sont les rançons et les trafics d'armes et de drogue, "doivent également figurer au chapitre de nos priorités communes". A ce tire, M. Sellal a affirmé que l'Algérie a été choisie par le Conseil de paix et de sécurité de l'UA, réuni au niveau des Chefs d'Etat et de gouvernement, pour abriter en automne prochain, une "réunion de Haut niveau des Etats de l'UA sur le financement du terrorisme, pour identifier des mesures pratiques pour effectivement faire face à ce phénomène". "Il s'agit-là d'un rendez-vous continental majeur, qui réaffirme notre mobilisation collective, pour venir à bout de ce danger mortel qui nous guette", a-t-il souligné. Confronté précocement au terrorisme, l'Algérie, a souligné, dans ce cadre, M. Sellal, "a vaincu ce fléau grâce à la mobilisation de son peuple et de ses forces de sécurité". "Durant toute une décennie, l'Algérie a fait face, seule, à un terrorisme aveugle. C'est pourquoi, elle œuvre avec détermination pour un engagement solidaire de tous les Etat africains dans le combat contre ce fléau", a-t-il plaidé. Pour parachever ce succès, a ajouté M. Sellal, il a été nécessaire de mettre en place une politique de réconciliation nationale qui s'inscrit dans le prolongement du combat contre le terrorisme et la radicalisation. Dans le cadre de la résolution des crises et des conflits qui continuent de sévir en Afrique, M. Sellal a indiqué qu'il "nous appartient de poursuivre inlassablement nos efforts dans le cadre de l'architecture africaine de paix et de sécurité (APSA), pour la pleine opérationnalisation de la Force africaine en attente, tout en tirant le meilleur parti du mécanisme transitoire que nous offre la Capacité africaine de réponse immédiate aux crises (CARIC)". "Pour compléter ce processus, l'opérationnalisation d'AFRIPOL, avance à un rythme satisfaisant, avec la tenue cette année de la 3e et de la 4e réunions du Comité ad-hoc chargé de la mise en place de cet important instrument continental, dont le siège sera basé à Alger", a-t-il souligné. S'agissant du Mali, M. Sellal a indiqué que l'Algérie a conduit "activement" la médiation internationale dans le conflit malien qui a abouti à la conclusion d'un accord paix, signé le 15 mai à Bamako, pour remettre ce pays sur la voie du développement. Concernant la Libye, il a relevé que ce "pays voisin et frère, souffre d'une dangereuse instabilité, qui a conduit les parties libyennes à solliciter l'Algérie pour conduire une médiation en vue d'instaurer un dialogue inclusif qui devrait aboutir à la mise en place d'institutions politiques, démocratiques et inclusives pour préserver la souveraineté, l'intégrité territoriale de ce pays et le remettre sur le chemin du développement". Pour la question du Sahara occidental, il a affirmé que ce territoire continue de subir les "affres d'un colonialisme d'un autre âge", soulignant que l'accélération de la décolonisation de ce territoire se fera par la mobilisation des efforts. M. Sellal a ajouté que cette situation, "qui ne peut perdurer davantage", a conduit le Conseil de paix et de sécurité de l'UA à tenir, le 27 mars 2015, un débat "historique, premier du genre", sur le Sahara occidental, à l'occasion duquel il "a réitéré à l'unanimité la position de principe de l'UA sur le nécessaire exercice par le peuple du Sahara occidental de son droit à l'autodétermination et en exhortant l'ONU à « tout mettre en oeuvre pour hâter le processus de décolonisation ». Il a salué le Conseil de paix et de sécurité pour avoir réactivé le Comité ad hoc des Chefs d'Etat et de gouvernement sur le conflit du Sahara occidental. "Nos encouragements vont aussi à la Présidente de la Commission de l'UA, Dr Dlamini Zuma, qui a insisté dans sa lettre adressée en mars 2015, au Secrétaire général de l'ONU, sur la nécessité d'élargir le mandat de la MINURSO à la question des droits de l'Homme", a-t-il dit. M. Sellal s'est réjoui, par ailleurs, des efforts déployés par l'Envoyé personnel de la Présidente de la Commission de l'UA pour le Sahara Occidental, Joaquim Chissano, en vue de mobiliser la communauté internationale sur "la nécessité d'un règlement de cette question".

----------------------------------

Entretien avec le Président Malien
Nécessité de passer à l’application effective de l’Accord de paix et de réconciliation nationale
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a souligné, hier à Johannesburg, la nécessité de passer à l'application effective de l'accord de paix et de réconciliation nationale entre les parties maliennes, signé récemment à Bamako, mettant en avant les efforts que requiert une telle démarche. "Il ne suffit pas qu'il y ait des accords sécuritaires, il s'agit d'aller vers l'étape effective qui est celle de concrétiser ces accords dans les faits", a soutenu le Premier ministre qui s'exprimait à l'issue de l'entretien avec le président malien Ibrahim Bubakar Keita en marge de la 25e session du sommet de l'Union africaine (UA). Pour M. Sellal, cette démarche "requiert un important effort d'autant plus que l'armée malienne est effondrée". Il est revenu sur les moyens à mobiliser sur les plans social et économique dans lesquelles le Mali rencontre de "sérieux problèmes", proposant "une synergie entre tous les pays concernés" afin de mettre en œuvre les mécanismes nécessaires à la mise en place d'un programme de développement dans le nord du Mali qui garantira, selon lui, "le succès de ces accords et favorisera le retour définitif de la sécurité et de la quiétude". Tel est l'objectif pour lequel s'emploie l'Algérie, a-t-il dit. M. Sellal qui représente le Président de la République Abdelaziz Bouteflika au 25e sommet de l'UA a indiqué en outre que sa rencontre avec le président malien a permis aux deux parties d'approfondir les entretiens sur les relations bilatérales. La rencontre s'est déroulée en présence du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.

----------------------------------

Sellal, à propos de l’Agenda 2063 de l’UA :
« Un document de référence stratégique » pour le développement de l’Afrique
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé, hier à Johannesburg, que l’Agenda 2063 adopté lors du 24e sommet de l’Union africaine (UA) constitue "un document de référence stratégique" de développement cohérent pour les 50 prochaines années. "L’un des acquis majeurs de l’Agenda 2063, est qu’il nous offre un document de référence stratégique et concerté, qui établit une corrélation entre la paix, la sécurité et le développement et vise à préparer le continent à affronter ces trois défis majeurs", a-t-il souligné dans son discours prononcé à l'ouverture de la 25e session de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA. Selon M. Sellal, qui représente le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika aux travaux de ce sommet, l’Agenda 2063 offre, "une excellente plateforme de travail" pour se projeter dans une perspective structurante de développement cohérent pour les 50 prochaines années. A ce titre, le Premier ministre a estimé que la promotion de l’égalité hommes-femmes, "pose le jalon d’un développement cohérent, axé sur la personne et plaçant la femme au centre de l’effort de développement en Afrique". Il a plaidé en ce sens pour l’élimination des obstacles à la pleine participation des femmes dans tous les domaines de l’activité humaine, rappelant les efforts consentis par l’Algérie pour promouvoir le rôle de la femme au sein de la société. "Mon pays s’est employé ces dernières années à renforcer activement la place de la femme, à la faveur d’un chantier vaste et proactif, engagé sous l’impulsion du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans le but de promouvoir au maximum le respect de l’égalité constitutionnelle entre les femmes et les hommes en faveur de l’émergence des femmes", a-t-il souligné. Cette réforme, a-t-il poursuivi, a permis "une large refonte" législative qui a touché le code de la famille, le code de la nationalité et le code pénal, auxquels s’ajoute un projet de loi sur la criminalisation de la violence à l’encontre des femmes. La loi électorale a également été modifiée dans le sens du renforcement de la participation politique des femmes aux Assemblées élues, ce qui a permis de porter le taux de femme parlementaire de 8% en 2007 à 32% dans la législature actuelle. "Cette réforme a placé l’Algérie parmi les 30 pays au monde ayant atteint l’objectif assigné par le programme d’action de Beijing et la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes", a-t-il fait remarquer. Soulignant la présence féminine accrue au gouvernement, notamment à la tête de ministères importants, le Premier ministre a relevé également le renforcement de la place de la femme dans plusieurs domaines régaliens tels que la diplomatie, les forces armées et les collectivités locale. Cependant, M. Sellal a affirmé que malgré tous les efforts déployés, "rien n’est définitivement acquis en la matière" et qu’" il faut constamment œuvrer à renforcer les objectifs d’égalité et d’autonomisation des femmes au service du développement de nos pays et du plein épanouissement de nos sociétés".

--------------------------------

M. Sellal rencontre à Johannesburg son homologue égyptien
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s’est entretenu, hier à Johannesburg, en marge de la 25e session de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) avec son homologue égyptien, Ibrahim Mahlab. Les échanges ont porté sur l’état des relations algéro-égyptiennes et les perspectives de coopération entre les deux pays. Outre les questions bilatérales, les Premiers ministres se sont penchés sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun. L’audience s’est déroulée en présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. M. Sellal représente le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la 25e session de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA dont les travaux ont débuté hier.
Commentaires

Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment