Selon une source sécuritaire, quatorze combattants du groupe al-Mourabitoune auraient été tués lors d’un affrontement avec des membres des katibates liées à al-Qaïda, près de Gao au nord du Mali, dimanche dernier.
Lors de ces combats, Abou Walid al-Sahraoui, ex-responsable du Mujao, présenté comme l’émir d’al-Mourabitoune, aurait été gravement blessé. Mi-mai, il avait déclaré son allégeance à l’organisation de l’Etat islamique, démentie quelques jours plus tard par le fondateur d’al-Mourabitoune Mokhtar Belmokhtar.
Pour les renseignements algériens qui affirment ne pas savoir s’il est algérien ou marocain et lui donnent entre 36 et 42 ans, Abou Walid al-Sahraoui serait à l’origine du rapt des ressortissants espagnols et italiens en 2011 dans le camp de Rabouni au Sahara occidental. Il revendiqué mi-mai dans un message audio publié sur le site al-Akhbar l’enlèvement d’un otage roumain au Burkina-Faso.
Les Algériens de la tribus des Imouhars à laquelle appartiennent la plupart des chefs d’al-Mourabitoune ou du Mujao auraient confirmé la mort de l’émir de la katiba Moussa Ben Nosaïr, Tari Ould Khalil (Siaf al-Ansari), un membre très actif du Mujao.
Aziz. M