Les recettes douanières sont en hausse constante. A la satisfaction de l’hôtel des finances ; mais aussi, des partenaires techniques et financiers.
Direction générale des impôts : Des reformes nécessaires
La direction générale des impôts s’est engagée dans un vaste chantier de reformes structurelles
En cinq petits mois, la direction générale de la douane a réalisé des performances inégalées. En l’espace de quatre mois, les recettes douanières sont passées de 38 milliards CFA à plus de 40 milliards CFA.
Après une recette de 40,4 milliards CFA, réalisée en avril dernier, l’équipe du général-major Modibo Kane Keïta a enregistré, en mai, des liquidations estimées à 41 milliards CFA. Mais les recouvrements, eux, se sont stabilisés à 40,014 milliards CFA.
Cette performance est jugée « exceptionnelle » par les partenaires techniques et financiers. Avec, à leur tête, le FMI (Fonds Monétaire International). Selon lui, cette performance augure de belles perspectives pour l’économie malienne. Surtout, dans un contexte économique difficile, marqué par la crise financière internationale. De son côté, l’hôtel des finances ne cache pas sa satisfaction, face à ce que certains appellent, avec le sourire, « les plus grosses recettes de la douane », depuis sa création il y a 50 ans.
Les partenaires techniques et financiers ont, eux aussi, apprécié les performances enregistrées par certains services de la douane. Notamment, le Bureau des enquêtes et investigations, qui a permis de booster les recettes à travers les amendes et contentieux, rondement, menés. Ils se chiffrent à plusieurs milliards CFA par mois.
S’y ajoutent les performances inédites du Bureau des Produits Pétroliers. Dirigé par le commandant Mamadou Traoré, ce bureau a vu ses recettes passer de 13,5 milliards CFA, en mars, à 15 milliards CFA en avril dernier. En mai, le Bureau des Produits Pétroliers a réalisé une recette-record de 18 milliards CFA. La plus grosse recette, réalisée par ce bureau durant ces 20 dernières années, ne dépasse guère 9,7 milliards CFA.
A noter que toutes ces performances ont été réalisées sans « anticipations » ; c’est-à-dire, la perception des droits et taxes sur les marchandises, qui n’ont pas encore franchi le cordon douanier.
Pour arrondir leurs recettes mensuelles, nombre de directeurs généraux des douanes comptabilisent les « anticipations ». Ce n’est pas le cas du général-major Modibo Kane Keïta et de son équipe. Qui entendent prouver, à ceux qui en doutent encore, que le meilleur est à venir.
Oumar Babi