BAMAKO - Des transporteurs routiers du Mali, qui avaient lancé lundi une grève de deux jours pour dénoncer des "tracasseries" de la part des forces de l`ordre, ont mis fin à leur mouvement mercredi, a constaté un journaliste de l`AFP.
La circulation dans la capitale malienne était à nouveau normale mercredi matin, selon la même source.
Pendant deux jours, le trafic avait été paralysé à Bamako, aucun "Sotrama"
- les minibus verts qui assurent le transport interurbain - ne circulant. De nombreux habitants de la capitale avaient été contraints de se déplacer à pied ou de solliciter les propriétaires de voitures particulières.
Les syndicats de transporteurs avaient déposé un préavis de grève visant à dénoncer "des tracasseries routières" de la part des forces de l`ordre. Youssouf Traoré, président du Conseil malien des transporteurs routiers (CMTR), à l`origine du mouvement, a précisé mardi que cette grève avait aussi été menée "en solidarité" avec des commerçants maliens, mécontents de la "mise en place d`un collège transitoire pour diriger la Chambre de commerce et
dindustrie du Mali".
Selon le CMTR, les transporteurs sont "victimes" de racket, contrôles intempestifs à des postes fluctuants par la police dans l`agglomération de Bamako, et en dehors par des gendarmes ou douaniers. Les passagers de transport en commun sont également régulièrement victimes de telles pratiques.
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