Le Collectif des défenseurs de la République a animé le mercredi 10 juin 2015 une conférence de presse au Carrefour des jeunes de Bamako. Elle était animée par Mohamed Bathily alias Ras bath, porte-parole du Collectif, en présence du député Bafotigui Diallo, élu Rpm en Commune V du District de Bamako.
Dans ses propos liminaires, Mohamed Bathily, a déploré tout le dégât que les 40 mille tonnes d’engrais frelatés pourront causer. De ce fait, il a demandé la mise sous mandat de dépôt des trois personnalités impliquées dans cette affaire d’achat et de distribution des engrais de mauvaise qualité dont les pauvres paysans en sont les véritables victimes. Il s’agit, selon lui, de Boucary Tréta, ministre du Développement rural, de Bakary Togola, président de l’Apcam et de Kalifa Sanogo, Pdg de la Cmdt.
«Tant qu’on vit, qu’on respire et qu’on se nourrit de céréales, on ne peut jamais échapper aux conséquences fâcheuses de ces 40 mille tonnes d’engrais frelatés, impurs introduits chez nos agriculteurs par nos responsables étatiques pour leurs fins égoïstes», fustige Ras Bath. À l’en croire, tout est parti d’appels d’offre lancés par Bakary Togola de l’Apcam en complicité active avec le ministre Tréta du développement rural.
Selon Ras Bath, le ministre de l’industrie et des Investissements d’alors, Ben Barka et le Premier ministre Mara ont été informé de cette forfaiture autour de la livraison de l’engrais frelaté par certaines entreprises bénéficiaires des 40 mille tonnes d’engrais mis en cause pour mauvaise qualité. C’est ainsi que le député Bafotigui, élu en commune VI du District de Bamako s’est saisi de l’affaire en y effectuant des analyses sur ces engrais depuis l’extérieur pour se rendre à l’évidence que les 40 mille tonnes d’engrais livrés par Bakary Togola, sous ordre de Bocary Tréta, sans que les services techniques de la Cmdt, Kalifa Sanogo, ne fasse l’expertise nécessaire pour savoir si les engrais livrés par les différents fournisseurs sélectionnés par les soins de Tréta et Bakary Togola répondent aux normes techniques et alimentaires d’usage par les paysans.
Par conséquent, selon le conférencier, ces trois personnalités doivent répondre de leurs actes
A.G
La sirene