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Mon mot à dire : de poreux postes de contrôle
Publié le jeudi 18 juin 2015  |  La Sirène




Avec la montée de l’extrémisme et du grand banditisme, la vigilance doit être de mise au niveau des postes de contrôle routiers par nos agents de sécurité pour parer à toute infiltration. Malheureusement, tel n’est pas le cas pour nos forces de sécurité qui, préoccupées par le racket, mettent leur vie en danger et celle des populations.

Sada Samake
Ministre de l’intérieur et de la securite, Colonel Sada Samake
La situation sécuritaire très chaotique de notre pays doit interpeller nos forces de sécurité à jouer pleinement leur rôle dans la sécurisation des populations et des villes. Aujourd’hui, il temps et grand temps que le ministre de la Sécurité, Sada Samaké, face à l’ampleur du degré de nuisance des bandits, prenne des mesures rigoureuses pour sécuriser notre pays. Il ne suffit pas d’organiser des patrouilles d’envergure à Bamako seulement et laisser les autres grandes villes du pays à la merci des bandits. Les postes de contrôle doivent être, en premier lieu, des endroits de dissuasion pour les individus malintentionnés. Malheureusement au Mali, les agents, au niveau des postes de contrôle, animés par le gain facile, procèdent au contrôle des pièces d’identité, des carnets de vaccination et celles du chauffeur, sans procéder à des fouilles corporelles strictes des personnes et de leurs bagages.

Dans un pays en guerre comme le Mali, le contrôle au niveau des postes de contrôle routiers doit être drastique. Non seulement les véhicules doivent être fouillés de fond en comble, mais aussi les individus doivent aussi être identifiés : ils vont où et pourquoi. Même ceux roulant sur des motos. L’attaque de Misséni pouvait être évitée si les agents au niveau des postes jouaient réellement leur rôle.

Il urge donc pour le ministre d’interpeller les forces de sécurité à être vigilants et inflexibles au niveau des axes routiers et des frontières. Nul ne doit affranchir ces postes sans être réellement identifié et fouillé, comme il se doit. Aussi, le ministre doit armer jusqu’aux dents les agents qui sont au niveau des postes de contrôle. C’est à ce prix qu’il pourra gagner son pari de mieux sécuriser les Maliens.

Le BORGNE
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