Le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, dont le pays conduit la Médiation internationale dans ces pourparlers, est attendu ce vendredi dans la capitale malienne en vue de la signature, a rapporté l’agence algérienne APS, citant une source de son ministère.
Ramtane Lamamra: «il faut aller vers le dialogue inter-malien»
Ramtane Lamamra
L’incertitude sur la tenue de la cérémonie
L’incertitude persistait néanmoins sur la tenue de cette cérémonie en raison du refus des groupes armés progouvernementaux du nord du Mali de quitter la ville de Ménaka (Nord-est). Ce retrait est prévu par un « arrangement sécuritaire » obtenu par la médiation algérienne et la rébellion exige son application pour signer la paix.
« Conformément aux engagement pris à Alger, les milices de l’armée malienne à Ménaka doivent quitter la ville, et laisser la mission de l’ONU assurer la sécurité des populations », avait dit mercredi Almou Ag Mohamed, affirmant que dans le cas contraire la CMA engagerait des consultations internes concernant l’envoi d’une délégation pour signer samedi à Bamako.
La prise le 27 avril par les groupes progouvernementaux des positions rebelles à Ménaka, près de la frontière nigérienne, a été le point de départ d’une série d’affrontements qui ont fragilisé le cessez-le-feu.
AFP