Après la signature de l'accord, la plupart des rebelles sont toujours à Bamako. Les scènes de fraternisation se multiplient. Parents du Sud, ou simples connaissances, affluent vers les lieux où sont les rebelles dans la capitale malienne. Comme dans cet hôtel où RFI s'est rendu.
La réception de l’hôtel décrit d’entrée de jeu l’ambiance qui règne depuis l’arrivée des rebelles : « L’ambiance, c’est tout chaud, ça va, c'est gai ! » Y a-t-il beaucoup d’appels pour eux ? « Ah oui, beaucoup ! Ils sont beaucoup demandés. »
Voilà qu'arrive, dans le hall de l’hôtel, Mohamed el-Maouloud Ramadan, l’un des porte-parole de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). Il est descendu pour accueillir un « parent », comme il dit :
« C’est heureux de voir mon parent qui était là, qui est venu me saluer. Ça faisait longtemps qu’on ne se voyait pas. C’est vraiment une bonne chose. C’est une très bonne chose ! »
Ce parent donne lui aussi ses impressions : « A Bamako, aujourd’hui, c’est un plaisir énorme de voir les frères revenir au bercail, se retrouver ici, échanger, sentir la chaleur familiale, la chaleur humaine. »
Un peu plus loin dans le même hôtel, voilà un admirateur de Djeri Maïga, numéro 2 du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, groupe rebelle membre de la CMA). L’ambiance est bon enfant, on tente de tourner la page.
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