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La paix est signée au Mali
Publié le lundi 22 juin 2015  |  L’Express
Cérémonie
© aBamako.com par A S
Cérémonie de signature de l`accord de paix par la CMA
La CMA a signé l`accord de paix et réconciliation le 20 Juin 2015 à Bamako




Le processus de dialogue entre les différentes parties prenantes du conflit malien a été long. Mais il a abouti malgré la complexité de la situation.
La signature de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali par la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), avant-hier à Bamako, est favorablement accueillie par la communauté internationale, notamment par l'ONU et l'Union européenne. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, s'est félicité de cet accord dans une déclaration diffusée sur le site officiel de l'ONU, où il a salué les parties maliennes et l'équipe de médiation internationale dirigée par l'Algérie pour leurs efforts qui ont mené au parachèvement du processus de signature.
Il considère que la signature par toutes les parties ouvrait désormais la voie à la mise en oeuvre intégrale de l'Accord de paix selon le calendrier établi. «La paix au Mali demeure la responsabilité du Mali et des Maliens», a-t-il souligné, exhortant «toutes les parties à continuer à oeuvrer de bonne foi, afin de progresser dans cette direction et à appliquer intégralement les dispositions du cessez-le-feu.» La CMA est la dernière partie prenante du conflit à signer cet accord, après le gouvernement malien, les groupes armés dits de la Plateforme et l'équipe de la médiation internationale conduite par l'Algérie.

«Toutes les parties doivent remplir leurs obligations»
Ban Ki-moon n'a pas manqué de réitérer la disponibilité des Nations unies pour soutenir les parties dans la mise en oeuvre de l'Accord, en étroite collaboration avec le gouvernement et les membres de l'équipe de médiation internationale.
Pour sa part, l'Union européenne (UE) qui a salué la signature de l'Accord par le CMA, estime que cet acte «est une nouvelle étape importante du long processus visant à rétablir la confiance mutuelle».
«Cet Accord va contribuer à la restauration de la stabilité et de la sécurité, à l'amélioration des conditions de vie pour la population et ouvrira la voie à la réconciliation nationale», rapporte une déclaration du chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini et du commissaire de l'UE pour la Coopération internationale et le Développement, Neven Mimica. «Les efforts remarquables des parties signataires pendant les négociations ont permis ce succès, dans l'intérêt du Mali et de la Région», poursuit la déclaration.
L'UE rappelle avoir travaillé aux côtés de l'Algérie, qui a conduit la médiation, l'Union africaine, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), les Nations unies, l'Organisation de la Conférence islamique (OCI), le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria et le Tchad afin de parvenir à la conclusion de cet Accord de paix. L'UE estime que toutes les parties «doivent maintenant remplir leurs obligations, et en priorité respecter le cessez-le-feu encore fragile que tous les groupes armés se sont eux-mêmes engagés à respecter». Pour elle, «il est tout aussi important que le gouvernement du Mali joue un rôle moteur dans le processus de réconciliation. La réussite de la mise en oeuvre de l'Accord dépendra également des réformes qui seront menées dans les secteurs de la décentralisation, de la justice et de l'enseignement, ainsi que de la lutte contre la corruption et l'impunité».

Fabius salue la médiation algérienne
L'Accord de paix contient également des engagements pour les membres de la médiation, y compris pour l'UE, et prévoit l'implication des membres du Conseil de sécurité des Nations unies au sein du comité de suivi de l'Accord, selon la même source.
L'UE affirme que la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), sur la base du renouvellement de son mandat, aura un rôle spécifique et de chef de file dans la mise en oeuvre de l'Accord de paix et bénéficiera de tout son appui. De son côté, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a salué l'accord et félicité la médiation algérienne dans le processus. «Je salue l'engagement de toutes les parties maliennes en faveur de la réconciliation et de la reconstruction du pays. Je félicite à nouveau la médiation algérienne», a-t-il noté dans une déclaration sur le site officiel du ministère des Affaires étrangères. «Nous continuons à oeuvrer avec la communauté internationale pour accompagner la mise en oeuvre de cet important accord», a-t-il ajouté. Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, se rendra aujourd'hui à Bamako. Il a déclaré, hier, que son pays va aider à la mise en oeuvre de l'accord de paix. «Je vais demain (aujourd'hui, Ndlr)) à Bamako pour m'assurer que la mise en oeuvre de l'accord pourra se faire correctement, c'est-à-dire à la fois la décentralisation - c'est un des éléments politiques de l'accord - mais aussi la démobilisation des groupes armés qui devront s'intégrer dans une restructuration de l'armée malienne qui est en cours», a expliqué le ministre de la Défense sur la radio Europe 1.
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