L’euphorie de la signature de l’accord pour la paix par la Coordination des mouvements de l’Azawad s’est vite estompée avec la tenue dimanche de la 1re réunion du comité de suivi, marquée par de multiples accrocs au sein de la Médiation internationale, entre les mouvements et en leur sein.
Les pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont très mal à la tête la présidence de l’Algérie, accusée d’ »envahissante » par un diplomate européen qui a dénoncé un passage en force du pays de Bouteflika. Et pour contrer le grand voisin du Mali, la France, les Etats-Unis, la Chine, la Russie et la Grande-Bretagne vont eux-aussi siéger au comité, qui a été obligé d’accepter leur présence.
Il nous est revenu que de vives tensions sont apparues entre les représentants et au sein des mouvements armés, ce qui laisse présager d’autres empoignades, car les uns et les autres pensent déjà aux « retombées de leur combat », nous a expliqué un leader du MNLA qui regrette que certains pensent que leur présence au sein du comité de suivi leur garantit « la prise en compte de leurs intérêts ».
Le plus dur ne fait que commencer.
DAK