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Jean-Yves Le Drian au Mali : De nouvelles consignes aux soldats français de Barkhane
Publié le jeudi 25 juin 2015  |  Le Prétoire
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© AFP par DR
Le Drian inspecte les nouveaux drones français contre le "terrorisme" au Sahel
Mercredi 1 janvier 2014. Niamey. Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a visité la base où sont déployés les nouveaux drones français destinés à renforcer la lutte contre le "terrorisme" sur toute l`étendue de la bande sahélo-saharienne.




Le ministre français de la Défense, Jean-Yves le Drian, a foulé le sol malien, le lundi 22 juin. Une visite qui survient juste 48h après la signature de l’accord par les rebelles de la CMA. Au cours de son court séjour, Jean Yves Le Drian a rendu visite aux troupes françaises basées à Gao dans le Nord du pays. Il nous revient que les soldats français de l’opération Barkhane ont reçu de nouvelles instructions. A savoir lutter farouchement contre les terroristes et les jihadistes qui pullulent dans les régions nord de notre pays. En plus de cela, les soldats français doivent donner un coup de main aux casques bleus sur le terrain, car ces derniers n’arrivent pas encore à maîtriser la situation sur le plan sécuritaire. Comme quoi, pour avoir droit à la paix, il faudra des stratégies géopolitiques et économiques.



FRONTIERE MALI-SENEGAL

Trop de Tracasseries policières et douanières

Le racket, chaque jour, des voyageurs sur l’axe Mali-Sénégal, dans un sens comme dans l’autre, subissent cette vilaine loi des agents des forces de l’ordre et de sécurité en faction au niveau des différents postes de contrôle. Gendarmes, policiers, douaniers, tous s’y mettent à piller et dépouiller les honnêtes gens de leurs frais de subside sur la route, qu’ils aient des documents administratifs en règle ou pas. Le racket est devenu la seule loi. Tandis que de l’autre côté de la frontière, sur le territoire Malien, les transporteurs dénoncent également le nombre élevé des postes de contrôle et les rackets allant de 1000 F CFA à 2000 F CFA, le trajet est pour autant difficile sur le territoire Malien, aller comme retour, et pour les chauffeurs et pour les voyageurs. Et la plupart de ceux qui ont eu à vivre cette infortune reprochent aux agents Maliens leur trop grand déploiement sur la route qui est finalement essaimée de postes de contrôle. Les policiers, gendarmes et douaniers à l’intérieur même du territoire sénégalais mettent des gens en rangs et exigent des sommes de 1 000 F CFA, que les passagers soient en règle ou pas. Des agents assermentés qui jurent de servir leur nation avec honnêteté, loyauté et dévotion se mettent à rançonner les passagers, mettant de côté la conscience professionnelle. La libre circulation des personnes et des biens prévue par la convention des organisations sous régionales chargées des politiques d’intégration se heurtent souvent à ces pratiques illicites. Les autorités dans l’espace Uemoa sont donc interpellés à faciliter ou à garantir les personnes et leurs biens.



LE MNLA-EUROPE REJETTE L’ACCORD D’ALGER Ça recommence encore

Moussa Ag Assarid, de la branche européenne du Mnla, grand absent au parachèvement de l’accord le 20 juin dernier à Bamako, accuse ouvertement la médiation internationale d’avoir exercé des pressions sur la CMA, afin de signer l’accord. Pour elle, cette signature, fait une impasse totale sur les trois points essentiels”, inscrits sur la longue liste des revendications des mouvements du nord du Mali. “Il s’agit surtout de la reconnaissance d’un statut politique, territorial et juridique spécifique de l’Azawad, avec un mode de gouvernance adéquat induisant de larges compétences normatives dans l’exploitation et la gestion du territoire, de ses ressources et en matière de sécurité”. Car pour Assarid, il faut l’indépendance de la partie nord du Mali. Avec cette sortie de la branche européenne du Mnla, nous osons croire, que cette dissidence ne va pas semer le doute dans l’esprit des populations en attaquant les positions des forces armées maliennes et celle de la plateforme.



MENAKA L’Armée malienne fait son grand retour

La signature le 20 juin dernier des mouvements de la coordination de l’Azawad semble faire bouger les choses sur le terrain. Ménaka avait été le dernier point d’achoppement sur le chemin de la paix au Mali. Contrôlée par les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) depuis mai 2014, elle avait été reprise fin avril par les groupes armés de la Plateforme, ce qui avait déclenché une nouvelle série d’affrontements. Un arrangement avait finalement été trouvé au début du mois, rendant possible la signature de l’accord de paix et le redéploiement donc de l’armée malienne. Cette signature a permis de faire accélérer les choses, car les soldats maliens, qui étaient jusque-là cantonnés dans leur camp, circulent à nouveau dans la ville de Ménaka depuis dimanche. Une bouffée d’oxygène pour les populations de cette localité, car ces derniers ne voulaient pas le départ des combattants de Gatia, qui ont chassé les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad de Ménaka. Car ses rebelles leur faisaient subir toute sorte d’humiliation et de racket. Vivement que, le parachèvement de l’accord le 20 juin, puisse être aussi un salut pour la région de Kidal où les populations sont aussi otages des rebelles de la CMA.



DETOURNEMENT DE FONDS A L’AGENCE POUR LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS

L’ancien DAF Lamine Sacko au gnouf, le DG Almansour Haidara en cabale

C’est un vrai scandale que l’arrestation de plusieurs cadres à l’Agence pour la promotion des investissements (API). En effet, le procureur près du pole économique vient de placer plusieurs responsables de la structure dont l’ancien DAF Lamine Sacko sous mandat de dépôt. Les faits qui leurs sont reprochés remontent entre 2010 et 2011, à l’époque c’est le fils de Baba Hakib Haidara, Almansour qui était à la tête de la structure. Ce dernier a fui le pays depuis le début de la crise en 2012. Il réside actuellement au Canada où, il se la coule douce. Pendant, ce temps son DAF de l’époque Lamine Sacko actuellement comptable public à la Chambre de commerce et d’Industrie du Mali et plusieurs de leurs camarades de fortune cogitent sur leur sort à la Grande prison de Bamako, en attendant la fin des enquêtes.

A suivre.
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